Boulot, tâches ménagères, re-check cadencés de réseaux sociaux aussi addictifs que superflus, apéros ou sorties inopinées entre amis, et obligations diverses rythment nos vies avec parfois ce sentiment d’impuissance face au décompte sans pitié des indéfectibles vingt-quatre heures. Est-il encore possible de garder le contrôle de son temps ?

L’iconique Sheryl Sandberg, égérie féminine de la Silicon Valley, à l’instar d’autres « grands » de ce monde, sont des modèles incontestables de productivité.  Leur capacité à jongler habilement entre une vie de famille digne d’un tournage de film publicitaire pour céréales du matin, une carrière à la Le Loup du Wall Street – les dérives et excès en moins, et d’innombrables autres réalisations personnelles, le tout en ayant une mine à faire pâlir de jalousie un mannequin photoshopé en première de couverture, peut nous complexer. Pendant ce même temps, pour le commun des mortels que nous sommes, une journée de travail puis enchainé avec un peu de sport relève déjà de l’exploit et mérite compensation avec une bonne commande chez Alloresto.

Alors, sommes-nous moins bien que ces brillants moralisateurs de la conscience à qui tout semble réussir si facilement et qui donnent l’impression d’avoir le superpouvoir de vivre milles vies en une seule?

« Nous ne manquons pas de temps, mais nous en avons beaucoup dont nous ne savons pas tirer profit. », écrivait déjà le philosophe Sénèque, il y a de cela deux millénaires !

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Les choses n’ont probablement pas beaucoup évolué depuis, et les fainéants que nous pouvons être ne ressentons le besoin de se bouger que lorsque le mécanisme de survie est déclenché… sauf à cultiver un autre mode de vie en faisant volontairement violence à cette nature paresseuse si confortable.

Le premier pas que ce chamboulement implique est l’organisation de son temps. Ce qui donne aux vingt-quatre heures une chance de passer d’une espèce de « What the fuck ?! » plus ou moins subi, à une liste de choses réfléchies, anticipées et entièrement décidées. Ce mode de gestion de son temps rend les élans moins spontanés, mais a le mérite non négligeable de permettre de choisir réellement ce que l’on souhaite faire de son temps, et à qui on souhaite l’accorder ?

Pour cela, rien de bien compliqué, la méthode pour ce changement est accessible à tous à partir d’un simple stylo et d’un bout de papier. Lister semaine après semaine, les objectifs précis et réalistes que l’on souhaite atteindre entre lundi et dimanche, et ceci dans l’ordre de priorité des tâches, est une habitude qui permettra rapidement de prendre conscience et de visualiser ce à quoi l’on souhaite consacrer du temps, et accessoirement refuser ce qui n’entre pas dans notre emploi du temps déjà complet avec nos objectifs personnels. Pour les objectifs plus ambitieux nécessitant un investissement à long terme, il sera opportun de les segmenter sur plusieurs séries de semaines jusqu’à l’atteinte de l’objectif global. Pour cela, il faut donc veiller à mettre à jour sa To do list chaque semaine, et ne pas oublier de se féliciter chaque fin de semaine pour les taches déjà réalisées, sans toutefois se flageller pour ce qui n’a pas été atteint. On a toujours le temps tant qu’il nous en reste, mais comme le disait Jean Amadou, écrivain aux multiples casquettes et talents, « Ne laissez jamais le temps au temps. Il en profite. »

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