Tony Ferguson imagine son duel avec Islam Makhachev : « à mon apogée… »

MMA – L’ancien rival de Khabib livre ses vérités Tony Ferguson est catégorique, il aurait battu Islam Makhachev dans ses meilleures années.

Tony Ferguson (26-11) n’a jamais vraiment digéré l’absence de confrontation avec Khabib Nurmagomedov (29-0). Cinq combats annulés plus tard, El Cucuy reste persuadé qu’il aurait pu mettre fin à la série d’invincibilité de la légende.

Interrogé sur Islam Makhachev (28-1), actuel champion des welters, Ferguson a comparé les deux figures du Daghestan : « Pour moi, Islam était l’un de ceux qui entraînaient toujours Khabib au même niveau. À l’époque, c’était un peu comme pour Aljo et Merab : quand Aljo est parti, Merab a enfin commencé à briller. C’est la même chose avec Khabib et Islam. J’ai toujours pensé qu’Islam était un athlète plus préparé, qui faisait son truc, mais bonne chance. Mais à mon apogée, je t’aurais battu à plate couture. » confie-t-il lors d’une interview. Une sortie fidèle au style tranchant de Ferguson, qui conserve intacte sa confiance malgré sa série de défaites.

Makhachev, un héritage détaché de Khabib ?

L’explosion d’Islam Makhachev au plus haut niveau alimente un vieux débat : est-il en train de surpasser Khabib ? Pour Tony Ferguson, la réponse est nuancée. En effet, il souligne l’influence du père de Nurmagomedov sur la discrétion passée d’Islam. « Je pense que lorsque le père de Khabib était présent, il restait dans l’ombre, ne voulant pas le dépasser par respect pour son professeur, ses entraîneurs et autres. »

Ainsi, selon lui, la retraite de Khabib a libéré Islam, désormais pleinement épanoui dans son propre style. « Je pense qu’il est un athlète à part entière. Je ne crois pas qu’il se soit vraiment soucié de Khabib ou de quoi que ce soit d’autre que de ce qu’il fait. »

L’académie Ferguson, future antidote de la team Khabib ?

Comme souvent, Tony Ferguson a conclu sur une note aussi provocatrice. Fidèle à lui-même, il a remis en cause l’aura invincible de la lutte daghestanaise. En outre, il affirme que sa propre académie pourrait faire mieux.

« Je vous le dis, un an ou deux au camp et à l’académie de Tony Ferguson, et vous serez meilleur que les lutteurs du Daghestan, sans aucun doute. » déclare-t-il plein d’ambitions. Malgré son déclin sportif, l’Américain continue d’occuper l’espace médiatique avec une foi inébranlable en son système. À défaut de combats, les rivalités se poursuivent avec des mots.