Le Français Benoit Saint-Denis est de retour ce week-end à l’UFC. Pour l’occasion il affrontera l’Allemand Niklas Stolze dans la catégorie welterweight de l’UFC. Le Français aura à cœur de rattraper sa défaite face au Brésilien Zaleski Dos Santos. Un affrontement que Benoit Saint-Denis a pris en short notice et dans une catégorie de poids supérieure à la sienne. Malgré ce revers, « God of War » a su montrer au monde entier toute sa volonté et sa détermination dans la cage.
Un esprit de guerrier, c’est ce qui caractérise Benoit Saint-Denis. En effet, en 2014, il intègre les forces spéciales françaises. Alors âgé de 19 ans, le jeune militaire est déployé au Mali en tant qu’opérateur. Pendant trois ans et au gré des missions antiterroristes, Benoit Saint-Denis va parcourir l’Afrique. Il explique d’ailleurs l’origine de son surnom : « God of War » : « Ça vient du fait que je suis parti faire la guerre à 19 ans […] C’est une partie de ma vie que j’ai aimée, qui était excitante, mais aujourd’hui « God of War » c’est celui qui fait la guerre dans la cage ».
Les qualités athlétiques de Benoit font que très rapidement, il est repéré par Daniel Woirin. Deux ans seulement après son initiation au MMA, le prodige français fait ses débuts professionnels. Invaincu jusqu’à sa rencontre avec Zaleski Dos Santos, l’ancien des forces spéciales impressionne pour ses débuts à l’UFC. En effet, en sang et essoufflé, le Nîmois n’a pas lâché le morceau et a convaincu son coach de ne pas jeter l’éponge. Malgré la difficulté en face de lui, le Français n’abandonne jamais.
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L’UFC Fight Night: Volkov vs Rozenstruik est à suivre dans la nuit de samedi à dimanche sur RMC Sport 2.
On croise les doigts pour qu’il rebondisse !