L’UFC Vegas 51 n’a pas fait énormément de vagues dans la cage. Une victoire convaincante de Belal Muhammad sur Vicente Luque a couronné la soirée, mais la carte manquait globalement de « star power » pour attirer le spectateur. Quelques athlètes ont cependant tiré leur épingle du jeu et parmi eux, Mounir Lazzez.
Le Tunisien âgé de 34 ans est passé à 11-2 en carrière (3-1 à l’UFC) grâce à sa superbe performance en striking contre le Suisse Ange Loosa, remplaçant de dernière minute. Après sa victoire par décision unanime, cependant, Lazzez a créé la polémique. Au micro de Daniel Cormier, l’ancien champion du Desert Force a rendu hommage à « son frère Daniel Kinahan, sans qui il ne serait pas l’homme qu’il est devenu ». Problème : Kinahan a été condamné pas plus tard que la semaine passée par la justice américaine. L’Irlandais est accusé de diriger le cartel Kinahan, un syndicat de crime organisé impliqué dans du trafic de drogue et du blanchiment d’argent. L’agence américaine de lutte contre la drogue offre une prime de 5 millions de dollars à toute personne disposant de renseignements sur Daniel Kinahan.
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Mais alors, que vient faire un supposé baron de la drogue dans l’octogone? La réponse est simple : Kinahan dirige également MTK Global, une agence de management d’athlètes de haut niveau. Mounir Lazzez n’est pas leur seul poulain à l’UFC. MTK Global représente aussi des fighters tels que Darren Till ou Alexander Rakic. Dans le monde de la boxe, Daniel Kinahan collabore aussi avec Eddie Hearn, l’un des visages du sport.
Mounir Lazzez n’a pas échappé à une question sur le sujet en conférence de presse, et n’a pas tourné autour du pot. « Eh bien, c’est un ami et un conseiller. Il me relève chaque fois que la vie me met à terre. Daniel est un homme de parole et qui m’a appris ce que signifiait la vraie amitié. J’ignore tout de l’enquête le concernant. Je suis ici pour amuser le public, et je remercie ceux qui le méritent sans me soucier du reste. Je me concentre sur le sport ». Au fil des questions, Lazzez a cependant tenu à laisser le sujet derrière : « Y a-t-il des questions sur ma performance, s’il-vous-plaît ? ». On ignore si l’UFC prendra position sur le sujet, mais ce ne serait pas dans les habitudes de l’organisation, qui laisse toute liberté aux athlètes dans ce genre de domaine.
Quelle honte. L’UFC repère de voyous.
La honte, c’est surtout de généraliser à partir d’un cas.
La méthode favorite des petits pantins des populistes…
Pas la peine de nous dire pour qui vous allez voter dimanche, le niveau de votre intervention le révèle.
Et il ne sera pas le seul à « bien » voter…