La carrière de Jorge Masvidal est riche en rebondissements. Passé par le Strikeforce et le Bellator, arrivé à l’UFC en 2013, « Gamebred » avait notamment créé sa légende dès son plus jeune âge en apparaissant dans les fameux « fights de jardin » de Kimbo Slice. Alors qu’il semblait sur le déclin après deux défaites consécutives en 2017, Masvidal était revenu après deux ans de remise en question et avait mis K.O. Darren Till en 2019. C’était le début d’une année de folie : K.O. le plus rapide de l’histoire sur Ben Askren, ceinture BMF taillée sur mesure face à Nate Diaz.
Depuis, « Street Jesus » reste sur trois défaites consécutives. Le début d’un déclin cette fois réel? L’intéressé relativise. Invité du podcast de Logan Paul, Impaulsive, Masvidal a assuré qu’il se sentait toujours en forme. « J’ai 37 ans et je fais ça depuis que j’en ai 18. Les gens peuvent juger de la meilleure version de moi-même, mais en ce qui me concerne, il y a des aspects de mon jeu où j’estime avoir progressé énormément. Le MMA est un sport où tu peux faire ça jusqu’à très tard, regardez Glover Teixeira. Tant que tu acceptes que tu peux toujours apprendre… Mais si tu refuses ça, tu resteras en arrière ». S’il estime « frapper plus fort » aujourd’hui que quand il était en lightweight, Masvidal surveille deux points : sa vitesse et ses réflexes, qui déclineront inévitablement.
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« La seule façon pour moi de vérifier si j’ai toujours ça, c’est d’aller m’entraîner. Chez American Top Team, nous avons des tueurs, des gars classés dans presque toutes les divisions de l’UFC. J’ai toujours pensé que j’arrêterai quand je ne saurai plus me mesurer à ces gars », explique Jorge Masvidal. « Quand je me ferai rouler dessus et que ce ne sera plus amusant, il sera temps de ranger les gants. Mais je leur botte toujours les fesses, je suis toujours à niveau. Ma vitesse et mes réflexes sont encore là ». Le natif de Miami affirme également que la faim est toujours là : « Pour mes deux-trois derniers matchs, je n’avais pas à le faire, j’ai gagné de l’argent pour le reste de ma vie. La faim est là, et pas pour l’argent. J’ai les mêmes objectifs que quand j’avais 13 ans et un plan pour y arriver ». De quoi rassurer ceux qui craignaient de voir un Masvidal démotivé après ses défaites face à Kamaru Usman et Colby Covington!
Il a ça dans l’sang, on peut pas lui enlever.
Qu’on le mette face à des strikeurs.