Malgré son statut de champion en titre et son effectif pléthorique, les Cavs sont incapables de gagner un match sans LeBron James. Cette saison, Cleveland est ainsi à 0-5 sans son franchise player et 4-20 depuis son retour en 2014.
À 32 ans, LeBron James tourne à 26.1 points (53.9%), 8.8 passes (career-high) et 8.3 rebonds (career-high) cette saison. Avec 37.6 minutes par match, le King a le deuxième plus gros temps de jeu de la ligue derrière Kyle Lowry et ses Cavs sont premiers à l’Est à deux matchs d’avance des Celtics. Traduction : Cleveland a besoin d’un LeBron James au sommet pour gagner.
Pour compenser comme ils peuvent cette hyperactivité pour un joueur qui sera mis à encore plus grosse contribution au printemps, les Cavs décident donc de le reposer sur certains matchs. Une stratégie non payante puisque Cleveland ne gagne jamais sans lui et qu’il doit donc rattraper le temps perdu lorsqu’il joue. Bref, un cercle des plus vicieux. Dans leur malheur, les Cavs ont la chance d’évoluer dans la très pauvre Conférence Est. À titre de comparaison, les joueurs de l’Ohio seraient classés 4es à l’Ouest avec leur bilan de 42-21.
Certes plombé par les blessures cette saison (JR Smith, Kevin Love), Cleveland dispose cependant d’un des effectifs les plus fournis de la ligue et cette ultra dépendance à James peut inquiéter. Toujours préserver par les blessures, les années passent pour lui. Des joueurs comme Kyrie Irving ou Kevin Love (quand il n’est pas blessé) devraient pouvoir prendre le relais. Cette dépendance est également vraie lorsque LeBron joue. Le match contre les Pistons en est le parfait exemple : +18 quand LBJ est sur le terrain, -23 quand LBJ ne jouait pas…
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« Pour que nous soyons grands, nous devons être bons dans tous les domaines. Je dois exiger plus de moi-même ainsi que de mes coéquipiers. » – Kyrie Irving, parfaitement conscient du problème.
Sans être dramatique, la situation est alarmante pour une équipe championne en titre et candidate à sa propre succession. Normalement, Cleveland devrait bénéficier de la faiblesse de la Conférence Est, pourtant la franchise de l’Ohio cravache.
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