Dan Hooker fait partie de ces guerriers amoureux de la bagarre prêt à tout donner dans la cage quoiqu’il arrive. Il avait accepté d’affronter Nasrat Haqparasat avec seulement quelques jours de short notice en arrivant à Las Vegas au dernier moment. Malgré cela, il remportait la victoire, se relançant ainsi dans le top 10 de sa catégorie. Peu de lightweights sont prêts à affronter Islam Makhachev et encore moins pendant 25 minutes. Pourtant, tout juste un mois après sa dernière apparition, c’est ce que souhaite « The Hangman ».
Le Néo-Zélandais a d’abord tweeté « Faisons cela en 5 rounds ? ». Il a expliqué ce choix sur Submission Radio : « Je me sens juste bien, mec. Je me sens juste bien. J’ai l’impression qu’il y a eu deux semaines très difficiles pour se remettre dans le bain. Et par là, je veux dire faire des rounds difficiles, s’entraîner, lutter, lutter tous les jours, du cardio tous les deux jours. C’était une vraie corvée pendant deux semaines. Et puis la dernière semaine, c’est arrivé, mec. Je me sentais bien. »
« J’ai senti que j’étais en forme, j’ai lutté pendant 45 minutes d’affilée en me sentant bien, en me sentant vif, en me sentant frais – comme si tout était techniquement là. J’ai l’impression d’être fait pour les 5 rounds. Je viens de terminer l’une des dernières séances difficiles de mon camp et je me sens prêt pour 5 rounds. Si nous pouvons faire en sorte que cela arrive, alors je suis partant à 100 %. Faisons-en cinq. J’ai l’impression que les gens sont plus intrigués par ce match que par le co-main et le main, alors rendons-leur justice. »
SUR LE MÊME SUJET :
Islam Makhachev lui a répondu sur Twitter : « C’est pire pour toi ».
L’UFC n’a pour le moment pas évoqué la possibilité de basculer Makhachev vs. Hooker en 5 rounds. Les rencontres de 25 minutes sont réservées aux title fights, aux main-event et à quelques privilégiés (Nate Diaz notamment). Accepter d’affronter Makhachev pendant 25 minutes représente une grosse prise de risques pour Hooker qui partira en tant qu’underdog face au Daghestanais.
COMMENTAIRES