Ce soir, Arsen Goulamirian affronte Ryad Merhy pour la ceinture mondiale WBA Cruiserweight au Palais des Sports de Marseille. Il a accordé une interview à La Sueur.

Avec un bilan de 22-0 en carrière dont 14 KOs, Arsen Goulamirian a enfin droit à son title-shot. Pas le plus connu des Français, le natif de Toulouse compte sur le combat contre le Belge Ryad Merhy (24-0) pour frapper un grand coup ! Le vainqueur repartira avec le titre mondial cruiserweight WBA ; et surtout verra les portes des grands combats s’ouvrir.

Par rapport au combat, Goulamirian a fait le travail : « Je suis à fond, je dépasse mes moyens. Les choses que j’avais l’habitude de faire ; aujourd’hui, je le fais deux fois plus. Lors d’un championnat du monde, même celui qui n’est pas prêt est prêt. Il faut donc se surpasser. Je suis prêt, je suis parti 9 semaines à Big Bear Lake. J’ai dépassé mes limites. Ma boxe ne changera pas. Je vais être aggressif, je vais mettre la pression sur mon adversaire et on verra au fur et à mesure. »

« Si ça doit être la guerre, on fera la guerre. S’il faut boxer plus doux, plus technique, on le fera aussi. Pour moi, je monte sur le ring pour un championnat du monde : c’est la guerre. Sur Merhy, je me suis préparé par rapport à sa boxe et à comment m’installer dès le premier round. Ensuite, mon entraîneur et moi verrons sur le ring. Pour moi, c’est un plaisir d’affronter un mec qui est invaincu. Pour ce premier championnat du monde, c’est important de prendre plaisir. »

SUR LE MÊME SUJET :

Aujourd’hui, la division cruiserweight n’a pas de superstar et de véritable patron établi. Une chance pour Arsen qui pourrait avoir droit à de belles opportunités. Il y a également les World Boxing Super Series, ce tournoi mondial en cruiserweight où le gagnant repartira avec 10 millions de dollars et les ceintures WBO, IBF, WBC, WBA ‘regular’. « Pourquoi pas les World Boxing Super Series. Les meilleurs s’affrontent et un seul sort gagnant ! Il faut commencer par être régulier et ensuite s’attaquer au WBC, WBO. Aujourd’hui, je suis à fond sur le combat de samedi pour gagner le titre WBA ».

Contrairement à Anthony Joshua ou Floyd Mayweather, il compte bien rester dans son sport. Ainsi, malgré un camp à Big Bear Lake, il n’ira pas voir du côté du MMA : « Non, pas du tout ! C’est un sport que je peux regarder, mais ça ne me donne pas envie de le faire. En France, ce serait compliqué. Déjà la boxe est très compliquée, pourquoi changer alors que je me sens bien ? »

Partager cet article

Tags Interview

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

  1. Max

    Son camp d’entraînement n’est pas à Albuquerque mais à Big Bear Lake en Californie.

    Répondre