Hommage – Dominique Wilkins aka. The Human Highlight Film

Dominique Wilkins aura été tout au long de sa carrière NBA l’un des plus gros scoreurs de la ligue. Souvenons-nous de ce dunkeur fou.

Drafté en 3^e position en 1982 par les Atlanta Hawks, Dominique Wilkins réalisera l’essentiel de sa carrière en Géorgie. Malheureusement pour lui, il évoluera dans l’ombre d’un certain Michael Jordan qui se sera accaparé tous les succès à l’Est.

Wilkins pourra tout de même se consoler avec de belles miettes : 9× NBA All Star (1986–1994), All-NBA First Team (1986), 4× All-NBA Second Team (1987, 1988, 1991, 1993), 2× All-NBA Third Team (1989, 1994), NBA All-Rookie First Team (1983) et NBA scoring champion (1986).

Surtout c’est lors des All-Star Week-Ends que l’ailier né à Paris écrira sa légende. Ainsi en 5 concours de Dunk, il repartira deux fois avec le trophée. Surtout, il offrira aux fans du monde entier un duel dantesque face à Michael Jordan en 1988. S’il doit s’avouer vaincu face à la hype de MJ et son dunk de la ligne des lancers francs, il aura offert un spectacle magnifique aux fans. Il ne faut pas oublier que c’est lui qui avait remporté la première bataille entre les deux scoreurs en 1985.

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Au crépuscule de sa carrière, Wilkins aura tenté des expériences européennes. Contrairement à beaucoup d’Américains qui se sont ramassés de notre côté de l’Atlantique, il remportera une EuroLeague. Sous le maillot du Panathinaikos et à 36 ans, The Human Highlight Film fera du sale sur la scène européenne avec 20.1 points (44.6%), 7.4 rebonds et 1.8 passe.

Symbole des Hawks, Wilkins verra son maillot n°21 définitivement retiré par la franchise. Depuis 2015, sa statue trône même devant la Philips Arena. Pour être complet sur le bonhomme, sachez aussi qu’il fait partie du Naismith Memorial Basketball Hall of Fame depuis 2006. Un titre NBA aurait été la cerise sur le gâteau pour celui qui aura martyrisé les cercles pendant 17 piges.