Après deux victoires successives face à Conor McGregor, Dustin Poirier reviendra dans l’octogone le 11 décembre prochain. Il affrontera le champion des lightweights, le Brésilien Charles Oliveira. Considéré par certains comme un roi sans couronne, « The Diamond » aura une nouvelle fois l’occasion de devenir le champion incontesté de la division.
Déjà sacré champion intérimaire après sa victoire contre Max Holloway, en 2019, il était ensuite tombé au moment de l’unification des titres face à Khabib Nurmagomedov. Alors qu’il était tout proche de mettre fin à l’invincibilité du Russe grâce à une guillotine, Poirier n’avait pas réussi à maintenir sa position et avait finalement été soumis dans la foulée.
Lors d’un entretien avec Ariel Helwani pour The MMA Hour, Poirier est revenu sur cette défaite qui a laissé des traces. « Après le match contre Khabib, j’étais abattu et j’avais le cœur brisé », a-t-il déclaré. « Comme une réalité qui m’a frappé. Cela aurait pu être ma chance, et j’ai juste tout gâché. Quand toutes les caméras s’en vont, quand la musique s’arrête, quand vous êtes seul et que vous vous regardez dans le miroir après un défaite comme ça, ou que vous allez prendre une douche et que la réalité s’installe, c’est une pilule difficile à avaler. »
Parfois, des souvenirs de cet échec refont surface. C’est là que le doute s’installe.
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« Je dois juste me gifler et me dire : » Ne te parle pas comme ça ». Mais c’est une chose que nous faisons constamment, ou que je fais constamment. Pas seulement dans le sport, mais aussi dans les affaires. »
Afin de surmonter ces blocages mentaux et de positiver, Poirier révèle qu’il pratique des exercices de psychothérapie. Chaque matin, il écrit dans un journal de gratitude toutes les choses pour lesquelles il est reconnaissant. Dans un deuxième journal, il a également l’habitude de dessiner un cercle au sein duquel il écrit toutes les choses qu’il peut contrôler : son entraînement, ses décisions familiales ou professionnelles, etc. Quant aux choses incontrôlables telles que les critiques des fans ou de ses adversaires, il les écrit à l’extérieur du cercle. Tous ces outils lui ont permis de se sentir mieux.
« A l’heure actuelle, lorsque je pense à tout cela, je suis simplement reconnaissant pour ce parcours, reconnaissant pour la position dans laquelle j’ai mis ma famille, reconnaissant pour les personnes que nous avons aidées avec la fondation, et la liste est longue », a conclu Poirier.
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