MMA – Le 16 décembre 1994, Keith Hackney remettait en cause la progéniture de Joe Son en lui envoyant des coups dans les bijoux de famille.

Après une victoire face à un sumotori de 279 kilos lors l’UFC 3, Keith Hackney était convié au tournoi du prochain événement de l’organisation. Le karatéka n’avait visiblement pas digéré le fait d’avoir dû renoncer à la compétition pour raisons médicales après son duel face à Emmanuel Yarborough lors de la précédente édition. En cette fin d’année 1994, le natif de l’Illinois accueillait Joe Son pour sa première opportunité dans l’octogone. Mais rien ne va se dérouler comme prévu lors cette soirée à Tulsa, dans l’Oklahoma.

Keith Hackney en roue libre

Ne cherchant pas à rivaliser avec les attaques pieds-poings de Keith Hackney, Joe Son décide de l’amener au sol de manière instinctive. Le Californien parvient à saisir le cou du karatéka pour le maintenir dans diverses positions. Face à l’intensité de la soumission qui lui est infligée, ce dernier a l’idée de frapper à une vingtaine de reprises dans les parties intimes de son adversaire du soir. Cette initiative n’avait visiblement rien d’illégal à l’époque. Finalement, c’est avec un étranglement assez étrange que l’adepte du karaté parviendra à finaliser la rencontre.

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Joe Son : la déchéance

Après ce nouvel exploit, Keith Hackney s’inclinera le soir même face à Royce Gracie en demi-finale du tournoi. Le karatéka ne sera plus jamais booké sur une carte de l’UFC. Il en est de même pour Joe Son, qui ne connaîtra jamais la victoire en arts martiaux mixtes. En 2008, le Californien a été emprisonné suite à un viol commis en 1990. Trois ans plus tard, le principal intéressé sera inculpé du meurtre de son camarade de cellule. Condamné à la perpétuité, l’ancien fighter d’origine sud-coréenne ne sera jamais remis en liberté.

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SourceUFC
Crédits photosUFC

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