Le 16 novembre 2013, Georges St-Pierre conservait sa ceinture welterweight contre Johny Hendricks après un combat âpre. Immédiatement suite à cette victoire par décision partagée, GSP annonçait son départ de l’UFC. Il évoquait alors des problèmes dans sa vie, mais aussi la pression liée au titre de champion qui commençait à lui peser.
Aujourd’hui, pour La Sueur, Georges St-Pierre est revenu sur cette période de sa vie : « Quand je me suis arrêté après le combat contre Johny Hendricks, il était temps pour moi que j’arrête. Si je pouvais retourner en arrière, j’aurais arrêté même avant. C’était un combat de trop. J’étais un peu en dépression. Les gens ignorent ce qui s’est passé, mais j’étais un peu en dépression. Quand un mec comme moi ou un mec de mon statut dit qu’il entre en dépression, il se fait toujours pointer du doigt : ‘Oh il a besoin d’attention’ ou ce genre de choses. »
« Parfois, je ne sais pas ce qui se passait dans ma tête : j’étais heureux, j’avais beaucoup d’argent, la gloire et tout. Par contre, je crois que c’est le stress des combats qui était l’une des causes. J’arrive pas à l’expliquer. Pendant plusieurs années, je me sentais comme claustrophobe. Je n’arrivais plus à dormir. Quand tu ne dors pas, le jour, tu n’es pas à 100%. Mes entraînements n’étaient pas aussi bons. Mon dernier camp d’entraînement pour Johny Hendricks n’était pas très bon. Il y a plein d’idées qui tournaient dans ma tête. »
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« Je voulais faire changer les choses, il n’y avait pas de tests anti-dopage. J’étais malheureux, j’avais des problèmes personnels aussi. C’est la première fois que je le sors en public et que je le dis : j’étais probablement en dépression. Pas probablement, je l’étais, j’avais besoin de prendre du recul. L’UFC, c’est un business, ils ne peuvent pas attendre que quelqu’un mette sa carrière sur pause. Le monde ne tourne pas autour de moi. Je fais partie du monde. C’est pour ça que j’ai pris mon titre et que j’ai préféré le laisser. J’aurais dû faire ça avant, j’aurais dû faire ça contre Nick Diaz. »
Giullaume l’hypercatif