Dix victoires, dix finishes : Khamzat Chimaev connaît une ascension météoritique. Depuis son arrivée à l’UFC, le Russo-Suédois de 27 ans roule sur ses adversaires avec une aisance déconcertante : face à John Phillips, Rhys McKee, Gerald Meerschaert et Li Jiangliang, il n’a cumulé que deux « significant strikes » encaissés, tout en battant au passage le record du retour le plus rapide dans l’octogone (10 jours entre ses deux combats sur la Fight Island). Pourtant, malgré ces statistiques folles, Chimaev ne convainc pas tout le monde : certains disent que Borz n’a pas encore réellement été testé.
Dans le vlog Block Access de Blockasset consacré à l’épopée déjà mythique de Khamzat Chimaev dans Las Vegas avec Darren Till, le Tchétchène a balayé ces critiques d’un revers de la main. « Qui est entré dans la cage et a fait 10 combats, 10 finitions ? Les gens disent « oh, il n’a pas combattu ce gars, il n’a pas combattu ce gars ». Mais les meilleurs non plus », pointe-t-il. « Jon Jones, sur ses 4 premiers fights à l’UFC, il a pris des coups, je n’en ai pas pris. Et personne ne dit qu’il n’a pas combattu les meilleurs dès ses débuts. Conor McGregor non plus n’a pas affronté les meilleurs dès ses premiers combats, Khabib non plus. J’ai juste besoin de temps ».
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Si la comparaison et l’argument se comprennent, Khamzat Chimaev grossit le trait – dès son second fight à l’UFC, Jon Jones affrontait Stephen Bonnar, finaliste de TUF 1 et légende de l’UFC, tandis que Khabib Nurmagomedov est arrivé dans l’organisation avec déjà un bilan de 16-0 à l’époque. Le prodige suédois, qui s’entraîne chez Allstar Training aux côtés de noms comme Ilir Latifi et Alexander Gustafsson, va cependant pouvoir prouver qu’il est prêt pour les sommets : le 9 avril prochain, lors de l’UFC 273, il affrontera Gilbert Burns n°2 de la catégorie welterweight. Le vainqueur de ce choc ira très certainement défier Kamaru Usman pour la ceinture, a confirmé Dana White !
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