On l’attendait depuis 2005, King Kong fait son grand retour dans Kong : Skull Island. Un très bon blockbuster hommage aux films de monstres avant l’affrontement contre Godzilla.
12 ans après la version hommage et réussie de Peter Jackson, Jordan Vogt-Roberts (le très bon The Kings of Summer) s’attaquait donc à la légende King Kong. Deux objectifs et pas des moindres pour le jeune réalisateur : réussir son premier blockbuster (film à 190 millions de dollars de budget) et lancer avec succès une franchise pour Warner Bros. Après avoir vu Kong : Skull Island, on peut dire que les deux objectifs sont atteints.
En 2014, Gareth Edwards réalisait Godzilla, premier film d’un nouvel univers autour de monstres gigantesques. 3 ans après, Kong : Skull Island doit définitivement lancer la franchise avant un affrontement entre les deux et une multitude de films prévus dans le futur. Godzilla 2 est ainsi annoncé pour le 8 juin 2018 alors que Godzilla vs. Kong doit sortir en 2020. Kong : Skull Island devait donc réussir à faire le lien entre les deux univers a priori éloignés.
Le pitch : Un groupe de scientifiques, de soldats et d’explorateurs plus différents les uns que les autres s’aventurent au coeur d’une île inconnue du Pacifique, aussi belle que dangereuse. Privés de tout repère, ils ne savent pas encore qu’ils viennent de pénétrer sur le territoire du puissant Kong et de provoquer le combat ultime entre l’homme et la nature. Pour survivre, ils doivent désormais tenter de fuir un environnement paradisiaque où l’être humain n’a pas sa place…
« On a peut-être fait les cons en arrivant ici… »
Comme pour Godzilla, Kong : Skull Island fait la part belle au Monstre qui est le personnage central du film. Malgré un casting impressionnant composé, entre autres, de Tom Hiddleston, Samuel L. Jackson, Brie Larson, John Goodman ou encore John C. Reilly, King Kong est au cœur du film. Si les personnages ne vont jamais plus loin que leur fonction principale : Hiddleston : l’aventurier ; Larson : la photographe ; L. Jackson : le militaire… Ils rentrent rapidement dans le cœur du spectateur du fait du calibre des acteurs. Comme trop souvent aujourd’hui, les blockbusters préparent déjà leur suite et il n’y a donc pas le temps de développer une baskstory intéressante pour chacun des protagonistes. Passé ce peu de développement, on a véritable coup de cœur pour le duo Samuel L. Jackson-John C. Reilly, parfait dans leurs rôles respectifs. L’intrigue se déroulant en 1973, il est par ailleurs peu probable de les retrouver dans les prochaines aventures de Kong…
[…] nucléaires. » On doit le scénario à John Gratins, qui avait travaillé sur Power Rangers et Kong : Skull Island. (function($){ $(window).on("resize", function(){ var sid = "7"; var object = […]