Lors de l’UFC 315, Manon Fiorot (12-2) s’est inclinée face à Valentina Shevchenko (25-4-1) dans un combat pour le titre des poids mouches. Malgré une prestation solide, la Française n’a pas réussi à prendre le dessus sur la championne kirghize. Quelques jours après ce revers, son coach, Aldric Cassata, analyse les raisons de cet échec. « Il y a eu du très bon dans ce combat, et on va y venir. Mais il y a aussi eu du moins bon. Ce n’est pas le premier round en lui-même qui est mauvais, c’est la manière dont on y est entré. » explique-t-il au micro de Jab Life. Ainsi, Cassata admet ne pas avoir anticipé certaines réactions de l’adversaire. Il reconnaît également que des ajustements auraient dû être faits plus tôt :« L’adaptation n’a pas été assez fluide, et j’aurais dû intervenir dès la fin du premier round. » Avec cette autocritique, le coach du Boxing Squad affiche sa volonté du coach de tirer des leçons de cette défaite pour mieux préparer l’avenir.
Le coach de Manon Fiorot admet néanmoins que la championne a fait des ajustements qui lui ont permis de gagner ce combat. « On a probablement trop préparé ce combat comme si l’adversaire allait reculer, alors que cette fois, Valentina n’a pas reculé. On perd ensuite le 4e et le 5e. Oui, il y a des faits de combat qui jouent en notre défaveur : les cris du public, ce coup de pied retourné qui ne touche pas Manon mais la déséquilibre… » Ainsi, sans se trouver d’excuses, le Niçois explique que certains éléments extérieurs ont influencé le jugement des arbitres. Enfin, Cassata assume pleinement sa part de responsabilité. « Ce sont les faits qui comptent. On perd le premier round. Est-ce qu’on le perd uniquement à cause du knockdown ? Non. Même si tu retires ce knockdown, on reste un peu derrière. » confie-t-il plein de lucidité.
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Malgré cette défaite, l’état d’esprit de Manon Fiorot reste positif. « Manon reste motivée, déterminée à revenir encore plus forte et à aller chercher ce titre tant convoité. » affirme son coach. Ces résultats précédents couplés à cette mentalité de championne laissent entrevoir un avenir plus que radieux pour la Française. « Entre une athlète qui a déjà disputé une douzaine de combats pour des ceintures, et une autre qui découvre ces moments-là… est-ce que la première rentre mieux dans le combat ? J’ai envie de dire oui. » conclut l’entraineur d’Axel Sola et Virgil Augen, deux champions invaincus de l’ARES. Ansi, ce combat servira sans doute de base pour les prochaines préparations. En somme, cette défaite, bien que difficile, n’est qu’une épine dans la carrière de Manon Fiorot. Aujourd’hui, la tricolore reste une prétendante sérieuse à la ceinture UFC.
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