En amont de la rencontre, il y avait beaucoup de tension entre Petr Yan et Merab Dvalishvili. Ainsi, le Géorgien n’avait pas caché que le combat était « personnel » pour lui. En face, le Russe montrait beaucoup de dédain, arguant que « personne ne s’intéresse » à son adversaire. Alors, des étincelles étaient attendues dans la cage depuis les échanges physiques lors de la pesée. Finalement, Merab Dvalishvili bat Petr Yan et inscrit le record de 48 tentatives de takedown au cours du combat.
Comme prévu, Merab veut rapidement amener le combat au sol, son domaine de prédilection. En face, le Russe tente de résister aux assauts de son adversaire et use de gros low kicks. Dvalishvili sème le doute avec ses menaces incessantes de takedown, ce qui lui permet de trouver également du succès debout. Le rythme entre les deux hommes est incroyable dès le premier round. Dans le second round, « No Mercy » semble s’être blessé à la jambe gauche, ce qui risque de ne pas faciliter la suite.
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Si le rythme a légèrement ralenti dans le 4e round, Merab Dvalishvili est toujours soucieux de mettre la pression. En face, Yan ne trouve pas de solution concrète pour stopper son adversaire survolté. Il y aura eu quasiment 50 tentatives de takedowns au cours de la rencontre du côté du Géorgien.
Neuf victoires consécutives en bantamweight, des noms prestigieux tels que Petr Yan et José Aldo. Ainsi, aujourd’hui plus que jamais, Merab Dvalishvili semble avoir décroché sa chance pour le titre. La ceinture est actuellement détenue par son partenaire et ami, Aljamain Sterling. D’ailleurs, ce dernier cherchera défendre son trône face à Henry Cejudo le 6 mai prochain lors de l’UFC 288.
Maintenant même les tentatives infructueuses de mise au sol constituent au yeux émerveillés et attendris de l’équipe de pieds nickelés « La Sueur » un record étoilé. Petr Yann n’a été que l’ombre de lui même lors de ce combat. On constate que depuis la disqualification du champion face à Sterling, et sa défaite en dépit de tout bon sens et de la réalité brute contre le pitre coloré de O’Malley, Petr Yann, a perdu confiance et ne se bat plus au niveau de son mental d’acier.
Les échecs répétés ne peuvent être comptabilisés en termes de records historiques valorisants et méritoires. Il faut les considérer tels qu’ils sont, c’est-à-dire, des tentatives avortées qui valorisent l’opposition.