2018 signe le retour de Puma dans le monde du basket-ball et de la NBA. La marque compte bien frapper très fort pour les prochaines années !

Quelques semaines avant la Draft 2018, des rumeurs faisaient état d’un retour de la marque allemande dans l’élite du basket américain avec l’ambition de faire signer l’un des meilleurs prospects universitaires Trae Young. Si le désormais joueur des Hawks sera finalement sponsorisé par Adidas, éternel rival de Puma, la marque revenante en NBA s’est bien rattrapée, signant des contrats avec quelques-uns des joueurs les plus prometteurs de la Draft 2018. Puma a sécurisé un deal avec le choix numéro 1 DeAndre Ayton, le numéro 2 Marvin Bagley III et deux autres prospects à la fois talentueux sportivement et avec un potentiel marketing important avec Michael Porter Jr, ancien #1 pick projeté avant sa blessure au dos et Zhaire Smith, machine à dunks de Texas Tech, qui évoluera au sein du Process de Philadelphie. Puma n’avait plus été présent dans la NBA depuis 1999, et un partenariat notable avec la star des Raptors de l’époque Vince Carter.

En addition de ces signatures de sportifs prometteurs, la marque allemande a attiré l’un des plus grands artistes/businessman du sport en la personne de Jay-Z, pour occuper le poste de directeur créatif. Le rôle de Jay Z sera limité au côté artistique, lui qui gère également en parallèle les intérêts de certains sportifs comme Todd Gurler (LA Rams), Dez Bryant, ou encore le rookie star des New York Giants Saquon Barkley.

Ces dernières années, Puma avait notamment étendu leur influence en dehors du sport, en obtenant des partenariats avec des stars du monde de la musique ou de la mode comme Rihanna, Selena Gomez, Big Sean, Kylie Jenner ou The Weeknd. Le choix de Jay-Z à la tête de la création symbolise une transition entre celui-ci qui maîtrise à la fois le monde de la mode et de la musique, et qui s’était déjà impliqué au sein de la NBA il y a quelques années en investissant dans les Brooklyn Nets.

La signature du joueur des San Antonio Spurs Rudy Gay met également en perspective le rôle que pourrait avoir Jay Z dans les mois à venir. Premier joueur NBA actif à rejoindre l’écurie de la marque originaire de Bavière, il est également représenté par Roc Nation, l’agence de joueurs créée par Jay-Z. Gay pourrait ainsi être le premier d’une plus longue série à rejoindre Puma par l’intermédiaire de Jay-Z.

Puma Hoops est en cela une sorte de « 31ème franchise » NBA. Emmené par son GM Jay-Z, son cinq majeur est désormais établi, et la réussite de Puma Hoops en NBA dépendra directement des résultats de ses poulains, à commencer par la saison régulière. Les talents débauchés par Puma représentent des promesses à la fois sportives et marketing. Si sportivement, Rudy Gay et Zhaire Smith possèdent les meilleures chances de se faire une place en playoff, l’ancienne star high school de Denver devrait avoir son mot à dire dès son retour de blessure, qui pourrait seulement intervenir la saison prochaine. Enfin, les deux derniers prospects signés par Puma sont leur meilleure chance de s’installer durablement en NBA, alors que Ayton et Bagley III possèdent des potentiels all-star dans des équipes à la fois jeunes et prometteuses.

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La comparaison avec une franchise se justifie par le peu de joueurs que possède (pour l’instant) la marque fondée par le frère rival fondateur d’Adidas. Si justement la marque aux trois bandes, et la marque à la virgule possèdent une quantité de joueurs de talents astronomique, Puma a misé son retour sur peu de joueurs, misant avant sur leur réussite plus ou moins rapide. Les fans éventuellement enthousiasmés par le retour de Puma au plus haut niveau du basket américain pourront ainsi suivre une petite quantité de joueurs qui au-delà de leur aspect attrayant, pourraient être les facteurs déterminants de l’installation de Puma en NBA à long terme, et leur future stratégie qui pourrait les mener à chercher des partenariats avec des joueurs encore meilleurs. À terme, Puma pourrait notamment s’attaquer aux meilleurs joueurs de la ligue qui n’ont pas encore de signature shoe. Si des joueurs comme Giannis Antetokounmpo ou Paul George ont récemment signé des contrats avec Nike pour la personnalisation de leur chaussure, d’autres comme John Wall, Kristaps Porzingis, Anthony Davis ou pourquoi pas même Kawhi Leonard, pourraient être attirés par la crédibilité du projet Puma pour devenir le visage de la marque.

Lancé en grande pompe (ba dum tss) dans un pop-up shop de Brooklyn le 18 juin, le projet de Puma en NBA a officiellement commencé avec la présentation de leur première signature shoe, en la présence de Walt Frazier, qui avait avec son contrat Puma en 1973 été le premier joueur à évoluer avec une chaussure dédiée (PUMA Clyde). Malgré un léger couac en présaison avec le numéro 1 de la Draft DeAndre Ayton toujours en Nike, faute de chaussure Puma à sa pointure (Ayton chausse du 53), Puma travaille d’arrache-pied pour être présent dès la reprise de la saison régulière, et compte sur ses rookies pour marquer leur retour en NBA de leur empreinte.

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