La nuit dernière, le Bellator clôturait son année 2021 avec un duel « champion vs. champion ». Sergio Pettis défendait sa ceinture bantamweight face à Kyoji Horiguchi, champion de la même division au Rizin. Invaincu depuis son arrivée au Bellator, Pettis se présentait avec une série de cinq victoires consécutives. Néanmoins, le favori était bien Horiguchi. Avant de rentrer dans la cage, le Japonais comptabilisait 14 victoires sur ses 15 derniers fights. Concourant pour le Rizin, Horiguchi connaît également très bien le Bellator puisqu’il y a remporté une ceinture en 2019.
Alors que Kyoji Horiguchi dominait aisément les débats et se dirigeait tranquillement vers la victoire, Sergio Pettis a réalisé un come-back extraordinaire en mettant le Japonais KO sur un spinning back fist dans le round 4. Pourtant, la soirée était mal embarquée pour lui. Dominateur en striking, Horiguchi a réussi des takedowns dans chaque round et son contrôle au sol était tout aussi impressionnant. Mais il n’aura fallu qu’un instant, qu’un éclair de génie, pour que « The Penom » Pettis renverse le cours de la rencontre.
« Je me disais : « Mec, je suis en train de perdre ce match. Il faut que je fasse quelque chose de spectaculaire ». Et c’est arrivé au bon moment », a déclaré Pettis après sa victoire (via MMA Fighting).
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« J’avais besoin de faire face à l’adversité, et ce soir Horiguchi m’a donné tout cela », a déclaré Pettis. « Mec, c’était difficile d’essayer de calculer son rythme, d’essayer de lire son mouvement vers le bas, mais mec, je devais juste m’ouvrir. Mes entraîneurs me disent toujours : « Si tu t’ouvres, tu es l’un des meilleurs au monde », et c’est ce que je cherche à faire. Je n’ai que 28 ans et ce match m’a montré que j’avais encore beaucoup de choses à travailler. »
Les deux hommes pourraient avoir l’occasion de se recroiser lors du prochain Grand Prix organisé par le Bellator en bantamweight.
Encore un ignare qui ne connaît pas la signification du mot « adversité » qui n’a rien à voir avec adversaire !
Il est vrai que ce terme est employé en permanence de manière impropre par de très nombreux commentateurs, en particulier sportifs mais pas seulement. Quelle pauvreté de langage..