En janvier 2020, un an et demi après sa défaite face à Khabib Nurmagomedov, Conor McGregor faisait son retour à l’UFC. Pas de title shot direct, et pas même d’adversaire du top absolu en lightweight : le « Notorious » affrontait Donald Cerrone, véritable légende de l’UFC. « Cowboy » restait sur deux violentes défaites par TKO mais obtenait là la chance de sa vie, son plus gros match alors que sa carrière semblait déjà sur la fin. Sans grande surprise, McGregor remportera rapidement ce tour de chauffe. Quelques coups d’épaule, un headkick et quelques coups de poing au sol : le fight n’aura duré que…40 secondes. Certains regrettaient alors que Cerrone n’ait pas montré la combativité espérée de sa part. Deux ans plus tard, le recordman de victoires et de bonus à l’UFC reconnaît qu’il n’avait pas la tête au bon endroit.
Interrogé par Brett Okamoto sur ESPN en amont de son duel face à Joe Lauzon, Cerrone a ainsi fait des révélations étonnantes. « J’ai travaillé toute ma vie pour devenir qui je suis, pour devenir un fighter UFC. J’ai travaillé toute ma vie pour me tenir devant 100.000 personnes. Et le jour du match contre Conor McGregor, le plus suivi, avec des millions qui te regardent, mon moment…je ne voulais pas être là. Je ne peux pas le dire plus clairement. J’étais en coulisses et je n’avais pas envie d’y aller ». Mais c’est peut-être ce que dit ensuite le « Cowboy » qui fera polémique : Cerrone révèle ainsi qu’il n’a pas vraiment tenté d’opposer de résistance à McGregor dès que celui-ci l’a touché en début de round.
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« Quand Conor m’a donné une porte de sortie, je l’ai prise. Le froussard en moi a pris la porte. C’est facile dans un fight de s’enfuir et je l’ai fait. Je dois vivre avec ça tous les jours », regrette Cerrone. Une confession rare de la part d’un athlète de l’UFC. Par ces mots, « Cowboy » jette une ombre regrettable sur la victoire de Conor McGregor – sa dernière en date. Et sur sa propre légende à l’UFC : ce samedi, Cerrone dispute sa 38e joute dans l’organisation contre Joe Lauzon. Dana White, président de l’UFC, a été clair : le perdant risque fort d’être encouragé à prendre sa retraite. On espère que Donald Cerrone s’en ira sur une note positive…
Payday, payday… malgré tout c’est un vétéran à respecter, il a prit son chèque comme beaucoup l’aurait fait et au vu de sa carrière il l’a laaargement mérité.