Grosse surprise ce week-end dans le microcosme MMA sur Twitter. Le compte automatisé UFC Roster Watch, qui effectue des updates sur les athlètes signés et libérés par l’UFC, annonce que Gregor Gillespie a été retiré du roster. Actuellement, et encore ce lundi selon le site officiel, Gillespie est n°8 du classement lightweight, juste devant Conor McGregor. En carrière, l’athlète de 35 ans est à 14-1 ; à l’UFC, il présente un superbe bilan de 7-1. Gregor Gillespie était à 13-0 et présenté comme l’un des plus grands talents de l’organisation jusqu’à prendre un KO monumental des oeuvres de Kevin Lee, en novembre 2019.
« The Gift » allait mettre un certain temps à revenir de cette première défaite. Après un an et demi d’absence, il faisait son retour le 8 mai 2021 contre Carlos Diego Ferreira, qu’il battait par TKO au second round. Mais depuis, Gillespie refusait les offres de matchs. C’est son inactivité qui lui vaut son retrait du top 15 lightweight. Mais l’UFC ne se sépare pas pour autant de lui, comme il l’explique sur Twitter. « Je suis retiré du classement ! Pas de l’organisation. Je ne vais nulle part ! L’UFC a toujours été super avec moi. La classe à 100%. Ce n’est pas leur faute si je n’ai pas de fight, ils m’en ont proposé plein ».
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Mais Gregor Gillespie refusait jusque là d’affronter des adversaires plus bas que lui au classement. « Je suis en mission, je veux affronter les gars avec le chiffre le plus bas à côté de leur nom et me rapprocher de la ceinture », explique-t-il. « Affronter des gars classés sous moi n’est pas la façon de faire. Mais je comprends également que rester de côté non plus ». Le lutteur révèle aussi sur Instagram que plusieurs grands noms de la division auraient pu l’affronter.
« Comme Tony Ferguson a refusé 100 fois l’année passée, comme Michael Chandler n’avait pas l’air intéressé et comme Rafael Dos Anjos vient de refuser alors que j’acceptais, j’imagine que Beneil Dariush fera l’affaire », écrit Gillespie. Problème : à compter de cette semaine, Gregor ne sera plus dans le top 15. Dès lors, on risque d’assister au classique de l’arroseur arrosé. Pourquoi quelqu’un accepterait-il d’affronter un adversaire aussi dangereux, sans récompense au classement ?
Purée c’est bête ça !