Manon Fiorot (9-1-0) a rapidement gravi les échelons depuis son arrivée à l’UFC, un peu à l’image de ce qu’avait réussi Ciryl Gane. En quatre apparitions dans l’octogone, elle a engrangé quatre victoires, dont la dernière face à Jennifer Maia, et figure désormais à la 6e place du classement en flyweight. Après avoir battu Maia, Manon avait réclamé Katlyn Chookagian, n°2 de la division. Un affrontement avec Valentina Shevchenko, championne régnante, aurait été la suite logique. Mais depuis, « The Beast » semble avoir changé de plans.
Interviewée par MMA Junkie, Manon Fiorot a dressé la feuille de route idéale de son année 2022. Et plutôt que Chookagian, elle tourne son regard vers un adversaire moins bien classé : Alexa Grasso. « Je suis n°6, Alexa est n°5, donc je pense que c’est le match à faire. J’espère que l’UFC peut organiser ça pour juillet, c’est la chose à faire car ensuite, je peux demander Katlyn Chookagian pour septembre ou octobre. C’est le bon chemin vers Valentina ». Il faut dire que Chookagian, elle, n’est pas disponible dans l’immédiat puisque « Blonde Fighter » est programmée pour le 14 mai contre Amanda Ribas (en strawweight, la catégorie du dessous). « Je ne veux pas juste affronter Valentina. Je veux l’affronter et la battre. Avec deux fights de plus, j’aurai plus d’expérience et je suis sûre à 100% que je pourrai la battre et faire le show ».
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Alexa Grasso, de son côté, est aussi une étoile montante des flyweights. Elle reste sur trois victoires consécutives, la dernière datant de la même soirée ayant vu Fiorot battre Maia. Grasso avait alors battu Joanne Wood par soumission dans le premier round. « Je pense que je suis meilleure debout, que ma lutte est meilleure. D’abord, je veux l’affronter en striking pour prouver que je suis au-dessus puis, si besoin est, je peux lutter avec elle et la finir au sol pour prouver que je suis meilleure là aussi », conclut Manon.
Le timing de ce programme n’est peut-être pas étranger aux rumeurs faisant état d’un événement UFC à Paris en septembre prochain. Un match assez tôt en juillet et une victoire sans subir trop de dommages pourraient permettre à Manon Fiorot d’être très vite de retour, et donc d’être prête pour septembre. C’est un pari risqué : l’UFC sera-t-elle prête à le tenter? Car à coup sûr, la n°2 française de l’UFC fait partie des noms envisagés pour tenir le haut de l’affiche d’une édition parisienne…
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