À 36 ans, Tony Ferguson voit peut-être ses meilleures années être derrière lui. Contre Charles Oliveira à l’UFC 256, l’Américain a enchaîné une deuxième défaite de suite. Troisième de la catégorie avant le combat, il devrait descendre dans les classements. Alors que la question de la retraite commençait à être évoquée, El Cucuy ne compte pas se retirer du sport :
« Mon équipage. Pas d’excuses, je me suis senti à plat. Je suis sorti et j’ai accueilli avec plaisir l’attaque au lieu de me défendre. L’échauffement dans les coulisses n’est pas le même à l’UFC depuis l’époque pré-COVID. Toujours pas d’excuses, les temps changent et les gens aussi. Le temps de transport entre l’hôtel et l’UFC Apex est beaucoup plus condensé et le niveau d’agressivité dont nous avions besoin n’a pas été atteint. Ma faute. »
SUR LE MÊME SUJET :
« Après le combat, nous avons été contrôlés par des médecins et sommes retournés à l’hôtel. Je sentais j’étais à l’aise pour faire des pattes d’ours/faire un sparring immédiatement parce que le combat était frais dans mon esprit et que la circulation sanguine dans mon bras était nécessaire. J’avais vraiment besoin de comprendre quel était le putain de problème dans le combat. Solution : la gestion du temps avant le combat. »
« Chuck cherchait à prendre mon dos ou à me faire une clé de bras dès que nous allions au sol. Ainsi, je ne me suis pas inquiété de la position montée, le gamin était habile, mais moi aussi. Je cherchais le KO debout et la D’Arce Choke quand nous faisons les transitions en jiu-jitsu. C’était amusant de se battre contre un rabat-joie (alias « un adversaire qui met beaucoup la pression »). Retenez bien ces mots, ce scénario ne se reproduira plus. Point barre. »
« J’ai tellement appris sur moi-même cette année et sur quel est mon but dans la vie. Ma recherche de ce mot épique appelé ‘grandeur’ n’est pas terminée. L’équipage, il faut comprendre que nous sommes loin d’être à la retraite. »
COMMENTAIRES