En marge du coup d’envoi, les Clippers ont diffusé une vidéo en l’honneur du passage de Chris Paul en Californie, accompagné d’une chaleureuse standing ovation. Sur le terrain, les locaux se sont logiquement imposés grâce notamment à un très solide Lou Williams, qui avait été directement impliqué dans le trade envoyant Paul à Houston, et Dekker, Beverley et Harrell chez les Clippers.
Le tout récent Player of the Week à l’Ouest a cumulé 31 points et 9 assists, contribuant pleinement à la victoire des Clippers dans un match marqué par les expulsions de Trevor Ariza et Blake Griffin et de nombreuses tensions.
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Au-delà du trashtalk habituel et d’un Chris Paul visiblement bien remonté, c’est Blake Griffin qui s’est facilement imposé comme le principal protagoniste de ses tensions, tout en garantissant le spectacle au Staples, en transformant tout d’abord un sauvetage sur la ligne de touche en ballon prisonnier sur Eric Gordon, suivi d’une discussion polie avec Mike D’Antoni ponctué d’un « fuck you » par le coach des Rockets. Puis la star des Clippers s’est fait expulser après une altercation avec Trevor Ariza, offrant son maillot à aux fans pendant sa sortie. Quelques secondes plus tard, toujours sur le terrain, Trevor Ariza, pas rassasié de son échange doux avec Griffin s’est ensuite pris la tête avec le très élégant Austin Rivers, ce qui a provoqué son expulsion et le thriller d’après match.
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Selon le toujours très bien informé, Adrian Wojnarowski, Harden, Ariza et Green sont allés chercher la peau de Rivers dans le vestiaire des Clippers. Tentative avortée par la sécurité présente dans les couloirs. Puis Clint Capela s’est lui aussi invité dans cette ambiance en allant à son tour frapper à la porte des Clippers, a vu la porte s’ouvrir, puis se refermer directement après qu’un membre du staff des Clippers n’ait visiblement pas voulu inviter le grand Suisse dans le vestiaire adverse.
Interrogé plus tard sur ces tensions d’après-match, Blake Griffin s’est défendu, rejetant la faute sur les visiteurs : « On était là où on devait être après le match… Il faut leur demander. » De leurs côtés, les coachs se sont montrés plus mesurés par rapport à cette histoire. Doc Rivers a préféré rappeler la journée spéciale honorée par la NBA en rappelant la mémoire de Martin Luther King et sa non-violence, alors que Mike D’Antoni s’est simplement contenté d’un « boys will be boys ».
Si la situation s’est finalement réglée assez rapidement, elle n’est certainement pas commune et a montré Chris Paul qu’on n’avait pas l’habitude de voir, et une éventuelle nouvelle rivalité entre ces joueurs qui se connaissent très bien. À voir si les Clippers et les Rockets parviendront à maintenir leur position actuelle et nous offrir un premier round de playoffs très intéressant.
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