Hormis un physique de colosse (191 cm, 119 kg) ce qui est impressionnant chez l’Iranien, c’est son background de lutteur. Dans un pays où la lutte est un sport national, Aliakbari signe des victoires retentissantes avec notamment un titre de champion d’Asie et une médaille de bronze aux championnats du monde en 2009 et enfin le Graal avec un titre de champion du monde l’année suivante. Fort de cette carrière de lutteur qui lui vaut le statut de star dans son pays, il décide de faire la transition vers le MMA en 2015. Très vite, il intègre le Rizin et participe à l’openweight World GP ou il s’incline en finale face à une légende du game, Mirko Crocop, pour ce qui reste sa seule défaite en carrière.
https://youtu.be/8tASaGkfSZc
Après le Rizin, Aliakbari rejoint la lucrative mais néanmoins controversée organisation russe dirigée par Ramzan Kadyrov. Il y signe une série de 3 victoires consécutives avec notamment une victoire sur Daniel Omielanczuk, vétéran de l’UFC. L’ensemble de ses prestations lui ont permis de décrocher un contrat avec l’organisation de Dana White. Dans une catégorie qui manque cruellement de profondeur, il pourrait avoir une ascension éclaire à l’instar de ce qu’a connu Francis NGannou.
SUR LE MÊME SUJET :
Tout n’est néanmoins pas tout rose dans la carrière du perse. Destitué de son 2e titre de champion du monde suite à un contrôle positif, il est définitivement banni par la FILA car cela constituait sa seconde infraction. Les mesures drastiques prises par l’UFC concernant le dopage, pourraient venir contrarier les plans d’Aliakbari dont le principal adversaire pourrait bien être l’USADA.
COMMENTAIRES