Toujours à l’UFC, Anderson Silva aurait bien pu prendre sa retraite dès 2013. Alors champion middleweight, le Brésilien ne voulait plus combattre, pour passer plus de temps auprès des siens : « Je veux m’arrêter, je veux du temps pour moi, pour rester avec ma famille. Je fais ça depuis des années et je perds le contact avec mes enfants. Je ne fais que m’entraîner et m’entraîner, ça ne marche plus pour moi. »
À 38 ans, il ne souhaitait pas affronter Chris Weidman et le fit savoir aux dirigeants de l’UFC Dana White et Lorenzo Fertitta. Un cadeau de la part de l’organisation (une Bentley Continental GT) et quelques semaines plus tard, le Brésilien avait changé d’avis et signait pour l’UFC 162… face à l’invaincu Chris Weidman. Objectif : une dernière victoire et puis s’en va.
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« Mais un jour avant de commencer mon camp pour combattre Weidman, j’étais déjà trop saturé. Je n’ai jamais parlé de cela, je n’ai jamais utilisé ce terme ‘si je gagne’. J’ai dit à ma femme : ‘Si je gagne, je m’arrêterai, je ne combattrai plus’. C’était un ensemble de choses, beaucoup de choses ont conduit à ce que ma défaite arrive de cette façon. Weidman avait tout le mérite et a gagné, il a bien gagné, mais c’est ce qui s’est passé. »
Battu pour la première fois par KO contre Weidman, le Brésilien repartait au combat pour la fin d’année 2013… avec la même ambition : une victoire puis la retraite. Une nouvelle fois, ça ne s’est pas passé comme prévu : « J’aurais arrêté si j’avais gagné le combat, je n’aurais plus combattu, mais j’ai fini par me casser la jambe. Je pense que c’était un message de Dieu me disant : ‘Écoute, mec, tu n’es pas encore censé arrêter. Il t’a fallu si longtemps pour arriver ici, et maintenant tu veux arrêter ?’ Je ne sais pas, je pense que ce sont des messages subliminaux qui restent dans votre tête. » À 45 ans désormais, The Spider n’a toujours pas pris sa retraite et reste déterminé à retrouver le trône.
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