Combien vaut réellement le PFL ? Des dizaines de millions ? Des centaines ? Plus ?
MMA – En terme de valorisation, le PFL est-il un rival crédible à l’UFC ? Décryptage.
Le PFL a annoncé cette année une valorisation d’un milliard de dollars. Une somme qui étonne tant l’écart avec l’UFC semble abyssal. En effet, la ligue dirigée par Dana White était évaluée à 6 milliards de dollars en 2022, soit 6 fois plus que celle du PFL actuellement. De plus, avec le nouvel accord de diffusion avec Paramount, ce chiffre doit certainement être revu à la hausse. Néanmoins, le PFL reste indéniablement la deuxième plus grosse organisation du monde. Avec le soutien financier de l’Arabie Saoudite, la ligue américaine a pris une autre dimension. Dernièrement, leur partenariat avec Helios Investment Partners, un acteur majeur tourné vers l’Afrique, renforce aussi cette ambition. Pour Donn Davis, président et cofondateur, la stratégie est limpide : « Sur les 650 millions de fans de MMA, environ 550 millions vivent hors des États-Unis. Ils sont mal desservis. C’est pourquoi nous créons des ligues régionales. » Ainsi, avec cette stratégie de s’imposer comme une alternative crédible, le PFL se positionne comme le seul rival sérieux de l’UFC.
L’’Afrique comme levier stratégique idéal ?
Avec Francis Ngannou pour ambassadeur, le PFL avait annoncé son souhait d’organiser des événements en Afrique. Et l’organisation n’a pas choisi l’Afrique par hasard. Malgré des icônes comme Ngannou, Kamaru Usman et Israel Adesanya, ce continent n’avait pourtant jamais accueilli une scène régulière de haut niveau. En 2025, le Cap et Johannesburg ont vibré à guichets fermés lors des premiers événements PFL Africa. Donn Davis résume cette approche : « L’Afrique est l‘un des marchés à la croissance la plus rapide pour le MMA. Nous ne nous contentons pas d’y implanter ce sport ; nous le construisons ici. » Prochaine étape ? Kigali en octobre pour les demi-finales, puis un championnat historique en décembre au Bénin.
Véritable rival crédible pour l’UFC ?
Aucun doute, l’UFC reste le leader incontesté. Néanmoins, le PFL gagne du terrain grâce à son modèle de ligue. Son format structuré, avec saison régulière et playoffs, semble plaira à une nouvelle génération de fans, plus habitués à ces systèmes. De plus, la rareté des grands événements de MMA accentue cette valeur : moins de 100 chaque année, pour des millions de spectateurs. En outre, le PFL se donne pour objectif de combler ce vide. Reste une question : cette valorisation à un milliard reflète-t-elle une réalité durable ou une bulle ? Les chiffres sont certes impressionnants, mais le défi est désormais de convertir cette expansion en succès économique. L’avenir dira si la ligue parvient à transformer l’essai et à s’imposer durablement sur la scène mondiale. Et vous, pensez-vous que le PFL arrivera un jour au même niveau que l’UFC ?