« Donnez moi Alex Pereira et je serai le GOAT » Ce champion provoque l’UFC depuis le PFL
MMA – Champion du PFL, Corey Anderson rêve d’un choc contre Alex Pereira pour prouver qu’il est le meilleur mi-lourd du monde.
Fraîchement auréolé de sa victoire au PFL, Corey Anderson (20-6) ne cache plus ses ambitions. Sa prochaine mission ? Affronter Alex Pereira (13-3). Alors que samedi dernier, Poatan reprenait son trône à l’UFC 320, Overtime célébrait son propre sacre, fusionnant les titres du Bellator et du PFL. Deux trajectoires parallèles que l’Américain aimerait voir se croiser dans un duel de champions. Pour lui, l’UFC a raté le coche. « Je crois que je suis le meilleur au monde. Je n’ai plus besoin de me vanter, je peux le dire avec assurance. Et je n’ai pas besoin de le dire juste pour que les gens puissent dire : « Oh, il raconte des conneries. » » En outre, d’après lui, l’UFC le sous-estime même s’il reste convaincu de sa suprématie mondiale sur la division.
Le style parfait pour contrer Poatan ?
Au micro de Bloody Elbow, Corey Anderson a détaillé comment il pourrait battre Alex Pereira. « Je ne vais pas venir ici et dire : « Je peux battre Alex Pereira debout », un champion de kickboxing de Glory. Ce serait stupide. J’ai essayé avec Jan Blachowicz, vous avez vu comment ça a marché ! » Sa leçon ? Ne plus jamais tenter de dominer un striker sur son terrain. « Maintenant, je sais que tu te bats dans ton domaine de prédilection. Je balance un peu les mains pour les forcer à riposter et ensuite aller au sol. » Pour lui, la solution est simple : imposer sa lutte, casser le rythme, et amener Pereira au sol. « Glover (coach du Brésilien) le sait. Je l’ai affronté et il m’a infligé la même chose. » Enfin, à 36 ans, et alors que la fin de sa carrière approche, Anderson veut un dernier défi. « Laissez-moi décrocher les trois ceintures : la PFL, le Bellator et l’UFC, et je pourrai enfin partir au soleil. On dit que parce que je suis au Bellator ou au PFL, je ne travaille pas avec les meilleurs. Mais neuf fois sur dix, je domine encore ces gars. » 
