Né à Makhatchkala, capitale du Daghestan, le 2 juin 1992, Magomed Ankalaev vit ses premières années dans une Russie en pleine crise, dévasté par la chute de l’Union soviétique. Comme la plupart des jeunes de son âge, le jeune Magomed voit dans le sport et en particulier dans la lutte, un moyen de se construire alors que la société est en totale chute libre. À la fin de son cursus dans le secondaire, le jeune homme intègre l’une des plus grandes universités du Daghestan. Son entrée à l’université lui permet de pratiquer davantage la lutte dans des conditions plus que correcte. C’est là-bas que Magomed se spécialise en lutte gréco-romaine, il y fait également ses premières armes en Sambo. Évoluant dans le circuit amateur à la fois en lutte et en Sambo il s’intéresse rapidement au MMA. Ses débuts sont tonitruants dans la discipline.
Écrasant tout sur son passage en amateur, le natif de Makhatchkala décide d’entamer officiellement sa carrière professionnelle à 22 ans et il remporte même en 2014, dès sa première participation, les prestigieux championnats de Russie de MMA. Tout cela sous les yeux de la légende Fedor Emelianenko, alors président de l’Union MMA. Ankalaev ne s’arrête pas la et ajoute de nombreux titres à son palmarès. Pour couronner le tout, il devient le premier athlète de l’histoire à recevoir le titre de Master of Sport en MMA. Ses 23 bougies à peine soufflées, le prodige de la team Akhmat est déjà un pionnier dans son domaine. Tous les projecteurs sont braqués sur lui et le reste de sa carrière s’annonce plus que radieux. Point d’orgue de cette période de succès pour le Daghestanais, la finale des championnats de Russie qu’il remporte in-extremis face à l’un des plus grands espoirs de sa génération : Vadim Nemkov. Après cette victoire, le Russe passe et s’impose dans des organisations régionales. Invaincu en carrière avec un taux de finition remarquable, sa prestance à glacer le sang et son style en pied-poing et lutte lui ouvre les portes de l’UFC.
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Les débuts du Russe à l’UFC vont être assez différents de ce qu’il a connu jusqu’ici. C’est en mars 2018 qu’Ankalaev entre dans la cour des grands en affrontant le dangereux Paul Craig. Après une rencontre pourtant dominée du début à la fin, le Daghestanais se voit infliger sa première défaite en carrière. Une défaite par soumission à la dernière seconde du dernier round. Après ce revers, Ankalaev se relève et remporte ses 8 prochaines rencontres face à des adversaires toujours plus prestigieux comme Ion Cuțelaba, Nikita Krylov, Volkan Oezdemir ou encore Thiago Santos. Des victoires qui ont mené le Russe aux portes du title fight. Ce week-end, Magomed Ankalaev va affronter Anthony Smith lors de l’UFC 277. Le gagnant de la rencontre pourrait se voir proposer une chance pour le titre.
L’UFC 277 est à suivre dans la nuit de samedi à dimanche sur RMC Sport 2.
Les côtes ne donne quasi aucune chance au brave Anthony Smith !
Je pense que cela ira à la décision.