Savoir où en sont Hasheem Thabeet, Javale McGee ou encore Kendrick Perkins dans la course au MVP ? Apprendre à défendre comme Nowitzki et Harden ? Ou simplement pouvoir placer « stepback », « fadeaway » et « alley-oop » dans tes conversations au boulot ?
Ne cherche plus tu es au bon endroit, bienvenue dans ce qui deviendra ton rendez-vous hebdomadaire, Garbage time c’est ta dose de NBA ! A consommer sans modération.
Trop faible ? Déséquilibrée ? Les qualificatifs péjoratifs ne manquent pas au sujet du vilain petit canard de la ligue. Pourtant, bien qu’encore à des années lumières de sa voisine, l’Ouest, la conférence Est nous offre sa dose de spectacle hebdomadaire.
ATLANTA HAWKS
60 victoires la saison passée (record de franchise), Mike Budenholzer coach of the year, une campagne de play-offs réussie. L’avenir semblait rose du côté de la Géorgie. Oui mais voilà un sweep (4-0) en finale, Lou Williams (6ème homme de l’année) et DeMarre Carroll partis, on promettait l’enfer aux aigles. Une année de transition ? Une reconstruction ? Que nenni ! (comment ça plus personne ne dit que nenni ?) Les Hawks restent sur 7 victoires consécutives. Coach Bud prouve qu’il n’a pas volé son titre de l’an passé, emmené par leur trident Teague-Horford-Millsap la star à Atlanta c’est encore et toujours le collectif. Avec un Tiago Splitter qui va surement monter en régime au fur et à mesure qu’il se fondra dans le collectif justement, un Kyle Korver qui doit encore trouver la mire (37% « from downtown »). Les Hawks semblent bien partis pour une nouvelle saison au sommet de la conférence.
CLEVELAND CAVALIERS
Sans être flamboyants, les Cavaliers confirment qu’ils seront au rendez-vous cette année. Sans Kyrie Irving, avec un LeBron dimininué par des problèmes de dos, sans réel coach (David qui ? Connais pas désolé) quand Cleveland décide de jouer et de gagner, c’est simple, ils gagnent. Bien évidemment ce n’est pas dans la conférence Est qu’ils sont attendus mais bien en finale NBA. La première place de la conférence (et donc l’avantage du terrain) ne semble même pas leur importer. Le plus impressionnant avec cette équipe c’est que malgré des problèmes à l’allumage (ils étaient menés à la pause contre les Sixers), les absences citées précédemment, ils sont déjà injouables. Avec une équipe au complet, des systèmes offensifs plus variés que de l’isolation pour James, ils peuvent conjurer le sort de la ville maudite et amener un titre dans l’Ohio.
https://www.youtube.com/watch?v=4zDJnDMuK_E
Le titre ou rien.
Mention spéciale: Miami Heat.
BROOKLYN
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Brooklyn, Brooklyn, Brooklyn… Jay-Z, Mikhail Prokhorov et ses pétrodollars, et, et, et… Et c’est tout. Oui c’est tout, le basket a quitté BKN depuis bien longtemps. Non attendez y est-il déjà arrivé ? Non parce que les Nets aux New Jersey bon pourquoi pas. Mais alors depuis le déménagement, rien ne va. Le projet est flou, les Nets c’est les Sixers avec de l’argent. Au départ le projet était simple : « on prend plein de mecs qui ont déjà gagné des titres vu qu’ils savent comment faire si on les met ensemble c’est bon non ? », échec. 2ème partie on admet que les mecs étaient peut-être un peu trop vieux, (c’est-à-dire presque plus vieux que leur coach) on les vire et on les remplace par des role players moyens : « peut-être que si on s’affaiblit on aura plus de chances ? De toute façon avec Deron Williams à la mène il peut rien nous arriver il est quand même champion olympique le mec ! ». Plus sérieusement Brooklyn c’est le néant, le projet n’attire pas, l’équipe ne plait pas, résultat 7 défaites en 7 matchs et un tas de problèmes à résoudre.
CHICAGO
« Hein ? CHICAGO ? Mais comment ? Pourquoi ? C’est vrai quoi ils ont battu Cleveland et OKC !! ». Alors pour mettre les choses au clair, si je place Chicago en flop, c’est un avertissement, pas de quoi tirer l’alarme.
Pourquoi Chicago ? C’est très simple, cette équipe semble en perdition. On sent que la patte Hoiberg tarde à se mettre en place. On nous promettait un jeu porté vers l’offensive avec l’arrivée de Fredo, on a le droit à une attaque certes plus vive (99,91 possessions en 48 minutes contre 95,35 l’an dernier), plus imprévisible, mais une attaque plus faible (100 points par match contre 100,8 l’an dernier). Ajoutez à cela une forteresse défensive aux allures de château gonflable plutôt qu’autre chose (101,4 points encaissés par match) et on comprend que Thibodeau n’était pas le seul responsable des maux de windy city comme on a voulu nous le faire croire. Encore et toujours c’est l’absence de régularité qui agace chez les taureaux, seulement 7 rencontres et Jimmy Butler a déjà poussé un coup de gueule.
Fred Hoiberg va devoir faire des choix pour avoir deux 5 plus équilibrés. Je milite personnellement pour un 5 majeur avec Noah-Mirotic à l’intérieur. Pour nuancer tout ça on attend le retour de Mike Dunleavy alias « thugleavy » qui devrait régler quelques problèmes défensifs.
#NoahTitulaire #AttentionLesSecousses #CommentCaCestPasLeMemeNoah ?
Mentions spéciales : Charlotte Hornets, Philadelphia Sixers
Joueur de la semaine : Paul George (Non pas N’tep, joyeux farceurs que vous êtes). 3 victoires, 27.5 points, 10.5 rebonds, 4.5 passes, 46% aux tirs et un retour en grâce qui fait forcément plaisir à tous les amoureux du stade rennais… Désolé c’est vous aussi qui me poussait à ça. Plus sérieusement après avoir quelque peu rechigné en début de saison, mécontent de jouer à l’intérieur, il prouve que son poste est bien à l’aile et c’est là qu’il est bon. On attend encore la machine à highlights mais ça fait déjà plaisir de le voir à ce niveau.
PG13
Rookie de la semaine : Kristaps Porzingis. Avec déjà 3 doubles-doubles (dont deux sur les 3 derniers matchs), « Porzee » s’impose doucement mais surement dans le cœur des fans New Yorkais, eux qui ne voulaient pas en entendre parler avant le début de la saison. Précieux au rebond, notamment offensif, à l’aise dans le jeu, efficace (39,5% au shoot), le Letton fait ce qu’il sait faire. Apparemment être bon dans le jeu ne suffit pas au 4th pick de la dernière draft. Monsieur se permet quelques claquettes énormes, au pays des surnoms certains l’appellent déjà Putbacks Porzingis. Je vous laisse admirer.
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