Pour son retour en 2023, l’UFC a programmé un main event explosif. En effet, Nassourdine Imavov fera face à Sean Strickland dans un duel qui se déroulera en light-heavyweight. Les changements de plans de dernière minute, avec la blessure de Kelvin Gastelum, ne priveront pas les fans de spectacle. Ainsi, alors que les pesées viennent d’avoir lieu, dans ce Imavov vs Strickland, il y a un léger écart de poids sur la balance.
On le sait, la question du poids entre les athlètes est un élément clé le jour de l’affrontement. Aussi, avec ses 4 kilos et demi de plus, Sean Strickland aura-t-il un avantage sur le Français ? Rien n’est moins sûr puisque Nassourdine semble plus affûté que jamais en vue de l’échéance qui approche. Avec ses 88 kg, Imavov va pouvoir compter sur sa science des déplacements, sa vitesse, sa précision de sniper et sa puissance. En face, « Tarzan » est un bagarreur pesé à 92,5 kg. Aussi, puisqu’il n’a pas eu de période de préparation habituelle, Strickland pourrait bien tout miser sur sa force de frappe et sur un dirty boxing pour gêner son adversaire.
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Ça va être intelligemment sale.
si le français boxe il perdra la clef c est le sol
4,5kg de différence à la pesée, et probablement plus le jour du combat.
Ça fait un sacree avantage à ce niveau. Ça va être délicat.
Bonsoir,
Je n’avais jusque là jamais vu un combat d’Imavov. La websphère française de la MMA le vendait comme un excellent prospect et potentiel champion. Certes, on ne peut pas l’enterrer à son âge mais si je m’en tiens à ce que j’ai vu aujourd’hui donc aux faits, Imavov est loin d’être la foudre de guerre que l’on nous vendait. Je n’ai pas vu un potentiel d’un champion chez les lightweights. Une bonne boxe sans plus. Mais là où je l’attendais vraiment, c’était sur sa lutte. Je reconnais que je nourrissais plein de préjugés à ce propos (origines daghestanaises = excellence en lutte). Là je suis tombé de très haut. La seule voie qu’avait Imanov pour défaire son coriace adversaire mais limité et unidimensionnel, c’était de le battre en luttant. Mais voilà, Imavov s’est révélé aussi unidimensionnel, incapable de changer de registre. À ce jeu son adversaire était plus fort. La hype « Imanov » va un peu se dégonfler. Bonne chance à lui.