Jon Jones répond à Alex Pereira et impose sa condition
MMA – Alors que le combat entre Tom Aspinall et Ciryl Gane n’a pas tenu ses promesses, Alex Pereira et Jon Jones saisissent l’occasion.
Le main event de l’UFC 321 devait marquer un tournant historique pour la catégorie reine. En jeu, la première défense de titre de Tom Aspinall (15-3) face à Ciryl Gane (13-2). Pourtant, tout a rapidement dérapé. Dans les dernières secondes d’un premier round prometteur, le Français a accidentellement infligé un double eye poke au champion. Visiblement touché, le Britannique n’a pas pu continuer, contraignant l’arbitre à prononcer un no contest. Huées dans les travées de l’Etihad Arena, frustration pour le tricolore et colère du Britannique hospitalisé d’urgence… et surtout, nouvelle désillusion pour une catégorie en manque de stabilité. Depuis les retraits successifs de Francis Ngannou et Jon Jones (28-1), la division heavyweight peine à se trouver un visage incontestable. Ainsi, c’est dans ce climat incertain qu’Alex Pereira (13-3), double champion déjà sacré chez les poids moyens et mi-lourds, a décidé de s’inviter dans le débat. Sur X, le Brésilien a call out Bones : « Rendons la division des poids lourds formidable à nouveau ! »
Réponse du GOAT
L’appel de Poatan a immédiatement fait réagir et Jon Jones. Visiblement amusé, l’ancien roi des lourds a répondu publiquement : « Alex, je serais prêt à apporter le plus haut niveau de compétence à la Maison Blanche. J’apprécie le respect que tu as montré, allons danser. » Déjà évoqué lors de leur présence commune à l’UFC 306, ce duel légendaire pourrait donc enfin voir le jour. La seule condition est le lieu, autrement dit la Maison Blanche. À 38 ans, l’Américain n’a jamais vraiment perdu dans la cage. Mais après plus d’un an d’absence, l’idée d’un retour face à un monstre comme le Brésilien a de quoi faire saliver les fans. De son côté, Poatan ne cesse de repousser les limites connues. Son dernier combat ? Une démolition en 80 secondes de Magomed Ankalaev pour récupérer la ceinture des mi-lourds. En outre, désormais, une montée chez les lourds devient légitime.