*Enfin love surtout les warriors et peut-être un peu Stephen Curry.
« They playin basketball we love that basketball »
Préambule : Bien sûr le résultat est important, voire primordial, sans résultat la performance en est forcément moins belle. Bien sûr moi-même qui passe un jour par semaine à publier ici, vous vous doutez bien que je suis fou d’analyse. Bien sûr, je respecte tous les avis, que ce soit des journalistes ou des anciens de la NBA qui ont contribué à faire de ce sport ce qu’il est aujourd’hui. Tous sauf Oscar Robertson, je trouve qu’une saison en triple-double c’est trop m’as-tu-vu. Et bien entendu BIEN SÛR Garbage time c’est toujours votre dose hebdomadaire de NBA.
Aujourd’hui, en règle générale on analyse plus que l’on observe. Bien souvent le prisme du résultat est le maître mot. Alors, on passe notre temps à jouer avec ces résultats on les analyse, les compare, les replace, et ainsi de suite.
Nous sommes toutes et tous devenus des experts des sports qu’on aime. Ce n’est pas une critique loin de là, aujourd’hui nous avons tous accès à une base de données infinie pour constater qu’un tel est meilleur qu’un autre pour voir, revoir, re-revoir à l’infini des actions, les décortiquer et en tirer nos conclusions.
SUR LE MÊME SUJET :
Et bien entendu, chacun veut défendre ses résultats, puisqu’avec un peu de ruse, de malice, de mauvaise foi bien souvent, on fait dire ce qu’on veut à nos analyses. Libre à nous de placer qui on veut au-dessus de qui on veut. Oui la tentation de la blague graveleuse est omniprésente, mais je vais vous laisser dans vos pensées plus perverses les unes que les autres.
Mais à l’heure où les Warriors produisent ce qu’ils produisent, à l’heure où Stephen Curry est ce qu’il est et fait regretter à autant de mamans d’avoir mis au monde les chevilles de certains mecs de cette ligue, est-ce qu’on ne pourrait pas juste tout arrêter et profiter du spectacle ?
Ne plus analyser, juste observer, redevenir les spectateurs que nous sommes au départ. J’entends encore énormément, laissons-leur 3,4 ans voir s’ils confirment, certaines anciennes gloires de la ligue un peu aigries, ronchonnes (à l’époque j’aurai pu appeler cet article « F*ck les rageux :p ») ont apparemment la science infuse et sont persuadées, à 100% que cette équipe n’aurait pas fait long feu à leur époque, que les coachs actuels sont trop bêtes, que les défenseurs sont trop softs. De Cedric Ceballos à Oscar Robertson tous y vont de leurs petits vomis. Certains médias aussi ouvrent des débats, Stephen Curry sera-t-il le plus grand ? Afin de pouvoir eux aussi replacer une hiérarchie qu’ils estiment indéboulonnable parce que Michael c’est Michael et qu’il a fait que le basket est ce qu’il est. Et que Michael a toujours été MVP des Finals quand il a pris part aux joutes de fin de saison.
Pour le moment j’ai juste envie de dire « Who cares ? » que His Airness soit le plus grand pourquoi pas (OUI il est), que Magic soit le deuxième, que Curry se serait peut-être fait défoncé si les pistons de l’époque débarquaient avec des Curry Rules, pourquoi pas ? Mais il s’agit aussi de survoler une époque, d’évoluer à l’intérieur de cette dernière, d’analyser ses faiblesses et d’en tirer profit.
Tu te souviens de cette paire de chaussures que t’as hésité à acheter en te posant trop de questions et qu’aujourd’hui encore tu regrettes ? Eh bien aujourd’hui cette analyse constante et à outrance c’est le même problème, à trop réfléchir, comparer on en oublie le principal, apprécier. 72-10 pas 72-10, invincibilité à domicile ou pas, allumez juste vos TV, vos PC, vos NBA League Pass, vos beIN Sports mettez-vous devant un match des Warriors un rouleau de sopalin pas loin et ENJOY.
[…] surtout une grosse victoire contre les Warriors à l’Oracle Arena en […]