Champion pour la dernière fois de sa carrière en 2010, Kobe Bryant est allé chercher cet ultime titre avec les tripes. Aux côtés de Pau Gasol, le Black Mamba s’arrachera sur sept matchs pour prendre sa revanche face aux Celtics… victorieux 2 ans plus tôt. MVP des Finales pour la deuxième fois de sa carrière, il finissait sa campagne de playoffs avec 29.2 points (45.8%), 6 rebonds et 5.5 passes de moyenne ! Pourtant le 11 décembre 2009, Kobe se fracturait doublement l’index droit contre les Minnesota Timberwolves. Plutôt que de se faire opérer et donc de manquer des matchs, le numéro 24 des Lakers choisissait de serrer les dents.
Pourtant ce ne fut pas simple, et le franchise player a du opérer des changements. Kevin Ding de l’Orange County Register était revenu sur cet épisode : « Il y est parvenu en remodelant son tir pour mettre plus de pression sur la balle avec son pouce et son majeur – en essayant d’utiliser l’index seulement comme guide. Avec l’aide de l’entraîneur adjoint des Lakers, Chuck Person, Bryant a réorganisé toute sa mécanique. […] Il a continué à jouer parce qu’on lui avait dit que les fragments d’os pouvaient guérir pendant qu’il jouait, même s’il ne pouvait jouer qu’en subissant des traitements brutaux pour minimiser l’enflure du doigt. La pression exercée sur le doigt par l’assistant des Lakers Gary Vitti ressemblait à serrer un tube de dentifrice avec une force maximale. » Toujours pas opéré en septembre 2010, Kobe souffrira finalement de ce doigt jusqu’à la fin de sa carrière en 2016.
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