Ce samedi à l’UFC 314, Bryce Mitchell (17-3) ne montera pas dans la cage seulement pour défendre sa place dans le classement featherweight. Il y va pour régler ses comptes. L’Américain accuse ouvertement Jean Silva (15-2) de le manquer de respect et de faire preuve d’hypocrisie. « Il dit aimer Jésus, mais il se fait appeler « Lord » et agit comme si c’était le contraire. Il ne me traite pas avec respect. Moi, je juge les gens à leurs actes. Et lui, il me traite comme de la m****. » a-t-il déclaré en conférence de presse. Visiblement affecté, Mitchell a poursuivi : « Jésus a dit : aime ton prochain comme toi-même. Est-ce que Jean me traite comme il se traite ? » Les tensions sont palpables depuis que Silva a réclamé ce combat à la suite de sa victoire à l’UFC Seattle. Mais au-delà du simple défi sportif, c’est le passif de Mitchell — notamment ses propos polémiques sur Hitler et le négationnisme — qui a alimenté le feu. Silva, qui n’a pas mâché ses mots en retour, semble déterminé à faire taire son adversaire dans l’octogone. Pourtant, Mitchell reste convaincu que cette animosité est plus profonde que la simple guerre de mots. « Je pense qu’il a des sentiments très mauvais. Et croyez-moi, ce ne sera pas marrant pour lui quand je vais lui éclater le visage. »
Dans un autre registre, Mitchell a aussi évoqué une série de cauchemars terrifiants, apparus après l’annonce du combat. Des rêves de démons, de combats nocturnes, de tentations. « Je me bats contre des légions de démons. Je me réveille trempé, je me rendors, et là ce sont des femmes qui tentent de me faire tromper ma femme. C’est arrivé deux semaines d’affilée. » Selon lui, il s’agit d’une « attaque spirituelle » orchestrée par Satan lui-même. Il affirme avoir trouvé du répit en sollicitant des prières à son église : « Dès que j’ai demandé à des chrétiens de prier pour moi, les rêves se sont calmés. » Malgré ce climat étrange, Mitchell se dit « pleinement concentré » et assure qu’il est prêt pour le combat. Son objectif ? Infliger à Jean Silva sa première défaite à l’UFC. « Je vais lui botter le c**. Personnellement. »
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