En tant que fille qui est toujours dernière minute pour écrire son article. J’ai heureusement une copine qui m’aide dans mes moments de panique à me trouver un sujet. Après trois ou quatre non quasi boudeurs de ma part, elle est parvenue à me sortir de ma torpeur en me proposant de parler des lutteuses sumos. Tout le monde en parlait en 2015 sauf moi, c’est un peu gênant.
Cette discipline est encore principalement pratiquée par des hommes. Malgré le fait que le sport est ouvert aux femmes depuis 1996, les stéréotypes restent difficiles à contrer encore aujourd’hui. L’une de ces raisons est que le sumo est a priori associé aux personnes obèses. Semblerait que ça ne rencontre pas les standards de beauté féminine au Japon. Être une femme et en surpoids est supposément mal vu là-bas. Vous comprendrez donc pourquoi que même après 20 ans, il n’y a pas beaucoup de femmes qui pratiquent cette discipline.
Cependant, depuis quelques années, de plus en plus de femmes deviennent des sumotoris au Japon. La plupart de ces jeunes femmes le font en cachette de leurs parents. Elles projettent de leur annoncer un jour, mais savent très bien qu’elles ne seront probablement pas taries d’éloges par ces derniers.
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Actuellement, le sumo professionnel est strictement réservé aux hommes. Une femme ne peut envisager d’en faire une carrière. La culture japonaise étant rigide et lente aux changements. Il y a tout de même de l’espoir, le comité olympique parle de mettre le sumo au programme d’ici 2020. Avec de la chance, les femmes seront présentes. Ce qui me laisse 4 ans pour apprendre les rudiments de ce sport.
Voici une courte vidéo du New York Times qui parle de ces femmes qui sont devenues sumotoris aux États-Unis :
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