Souhaité de tout cœur par Jose Mourinho, Luka Modric signe au Real Madrid en provenance de Tottenham en 2012. Titulaire indiscutable à Londres, la maison blanche l’arrache contre 35 millions d’euros + 7 de bonus. Oui, le talent a un prix.
Sa première saison le verra plus souvent entrer en cours de jeu, barré par le trio Xabi Alonso, Sami Khedira, Mesut Özil. Son absence de préparation estivale n’arrangera pas non plus son cas au regard de l’exigeant coach portugais…Son destin madrilène changera le 5 mars 2013. En Ligue des Champions, le Real Madrid se déplace à Manchester United. Modric comme à son habitude rentre en cours de jeu. Sur une merveille de frappe, le croate permettra ainsi aux Madrilènes d’égaliser…avant de prendre définitivement l’avantage par Ronaldo.
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Sauveur d’un Real bien mal embarqué, ce match changera la donne pour notre milieu de terrain. Il bouclera ainsi sa saison 2013 en boulet de canon pour aider Madrid à remporter son dernier titre de champion en date. L’arrivée d’Ancelotti ne fera qu’élever un peu plus l’influence du croate dans l’entrejeu du Real. À l’arrivée, une saison quasi-parfaite ponctuée d’un doublé Ligue des Champions, Coupe du Roi ainsi qu’une place dans le XI UEFA de l’année et le trophée du meilleur milieu d’Espagne. À 28 ans, Modric est au sommet de son art.
« Pour moi, c’est Luka Modric qui s’entraîne le mieux. Il semble être toujours cohérent et régulier, il voit des passes que personne d’autre ne voit. » – Gareth Bale pour Goal
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La saison 2014-2015 sera vierge de titre pour le Real Madrid. Une situation inadmissible pour Florentino Perez qui limogera alors Carlo Ancelotti. Ne cherchez pas très loin la raison de cette « débâcle ». Pourri jusqu’à la moelle par des blessures, Modric ne disputera que 16 matchs de championnats et 25 matchs en tout sur la saison. Une blessure à la cuisse avec la Croatie le tiendra notamment éloigné des terrains pendant trois longs mois. C’est ensuite les ligaments du genou droit qui seront touchés au mois d’avril. Une saison à oublier pour le club et pour notre magicien.
Sa saison 2015-2016 sera étincelante. Après la parenthèse Benitez, Zidane arrivera en poste et confortera, si besoin était, la place du croate. Il finira la saison avec une deuxième LDC en étant dans l’équipe type de la Champions League et de la Liga.
« Tous les joueurs veulent prendre leur retraite au Real Madrid. C’est le meilleur club au monde. Je l’ai déjà dit à plusieurs reprises. C’est mon rêve. » – Luka Modric
Après un Euro 2016 magnifique, Modric continue d’illuminer le Real Madrid avec l’autre diamant brut de la maison blanche, Toni Kroos. Si son influence dans le jeu est bien supérieure à ses stats, depuis 2012, Modric à Madrid c’est 178 matches, 11 buts et 22 passes décisives. Qu’on ne s’y trompe pas le croate est aujourd’hui l’un des meilleurs sinon le meilleur à son poste. Facilitateur de jeu, monstre de précision, il est avec Kroos le créateur « réculé » du Real. Mardi dernier, il a une nouvelle fois prolongé avec son club de cœur jusqu’en 2020. Modric aura alors 35 ans et pourra quitter les terrains avec le sentiment du devoir accompli.
[…] Le 4 janvier dernier, Florentino Perez a rendu officiel ce que tous les français attendaient depuis 2006 : le retour de Zinedine Zidane sur le devant de la scène du Football. Après une carrière passée à illuminer le jeu sur la pelouse, c’est depuis le bord du terrain que l’ex-numéro 10 doit tenter d’apporter de sa magie. Récupérant un effectif fragilisé et divisé par un passage plutôt mitigé de Rafael Benitez, tout indiquait que la deuxième partie de saison 2015-2016 ne serait pour lui qu’un brouillon visant à préparer la copie rendue en 2016-2017. À la grosse différence de son prédécesseur, Zidane part auréolé de son image d’idole madrilène et de chouchou des médias et des dirigeants. Il restaure notamment la cohésion de groupe grâce à son statut de légende qui écrase même les plus gros égos – Ronaldo en particulier affirmait être très heureux de l’arrivée du français au poste de numéro 1. Dès le début, difficile de ne pas voir la patte Carlo Ancelotti dont il a été l’adjoint pendant 2 saisons. Avec un football bien plus offensif que celui de Benitez, il met en place un 4-3-3 et demande un pressing intensif, dirigé par l’inévitable BBC, Bale-Benzema-Cristiano. L’un des changements attendus sous le mandat du français était l’éventuel come-back de James Rodriguez, mais une nouvelle fois le Colombien n’a pas su saisir sa chance et se retrouve sur le banc. En revanche, Zidane a su lancer le jeune Casemiro, de retour de son prêt à Porto, qui s’est imposé dans le milieu madrilène aux côtés de Kroos et Modric. […]