Comme chaque premier dimanche de novembre, les rues de Manhattan vont être envahies par des dizaines de milliers de coureurs. Se tiendra en effet le marathon de New York, l’un des évènements sportifs les plus importants au monde. Présentation de cette course mythique que rêve de faire au moins une fois dans sa vie tout bon runner qui se respecte.
Le marathon de New York est une véritable institution qui date depuis maintenant 46 ans. Au départ, cette course était très marginale et on était loin de la grosse machine à cash d’aujourd’hui. Pour la première édition en 1970, on a enregistré 127 participants qui ont payé leur inscription 1 $ (entre 216 et 347 $ aujourd’hui). Le tracé de ce premier marathon s’était fait autour de Central Park.
Depuis, les 42 km de Big Apple ont bien changé en partie grâce à l’ambition d’un seul homme Fred Lebbow (mort en 1994 suite à un cancer du cerveau) qui durant des dizaines d’années a transformé cet événement en une organisation qui brasse des millions de dollars chaque année. Depuis 2014, l’épreuve a même un sponsor titre en la personne de l’entreprise indienne Tata qui a apposé le nom de son service de consulting sur ce marathon (TCS). Le New York Road Runners Club est désormais une véritable entreprise et est loin de l’association de « hippies » des années 70.
En 2012, elle fut vivement critiquée pour avoir annulé l’épreuve au tout dernier moment alors que La côte Est subissait l’un des pires ouragans de ces dernières années : Sandy. Une position qui a scandalisé les habitants qui étaient en train de réparer les dégâts, mais aussi de compter leurs morts. Les nombreux coureurs venus du monde entier ont également subi la décision des organisateurs, se retrouvant à New York sans pouvoir prendre part à la course après avoir dépensé des milliers de dollars.
Pour en apprendre plus sur l’histoire du marathon de New York, on n peut que vous conseiller l’excellent documentaire de Pierre Morath Free To Run actuellement en DVD.
De 127 participants en 1970, on est passé à près de 50 000 coureurs ces dernières années (49 595 en 2015). Pour avoir la chance de fouler les rues de Big Apple, il faut soit être tiré au sort, soit valider certains critères. Par exemple, avoir couru en un temps minimum un marathon ou un semi. Des minimas qui varient en fonction du sexe et de la tranche d’âge (ex : il faut faire 2 h 55 sur un 42 km pour un homme âgé entre 18 et 34 ans).
Du fait du nombre important de runners, le départ qui a lieu à Staten Island dure plus de 2 h 30. Les premiers partiront à 8 h 30 tandis que la dernière vague ne démarrera sa course que sur les coups de 11 h.
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Contrairement à celui de Berlin, le marathon de New York n’est pas des plus roulants. Il est en effet assez vallonné avec un grand nombre de ponts à franchir. Ce n’est donc pas là-bas que les records tomberont. Surtout ce dimanche, où les 3 °C le matin ne vont pas réchauffer les muscles.
Le meilleur chrono sur cette épreuve a été réalisé en 2011 par le kenyan Geoffrey Mutai en 2 h 5 min et 6 secondes. L’an dernier, c’est son compatriote Stanley Biwott qui l’a remporté en un temps de 2 h 10 min et 34 secondes. Chez les hommes, le dernier américain a voir finit premier sur ce marathon a été Meb Keflezighi en 2009 soit 27 ans après la dernière victoire (et la troisième d’affilée) de Alberto Salazar en 1982. La légende de ce marathon n’est autre que Bill Rodgers qui entre 1976 et 1979 a remporté cette épreuve 4 fois d’affilé (un record).
Chez les filles, le meilleur temps fut signé en 2003 par Margaret Okayo avec un chrono de 2 h 22 min et 31 secondes. L’année dernière ce futune autre kenyane Mary Keitany qui s’imposa pour la seconde fois en autant d’années en 2 h 24 min et 25 secondes.
42 km qui cette année seront encore une fois très suivis. Rien qu’aux USA, l’arrivée sera regardée par plus de 300 millions de téléspectateurs.
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