Pourquoi Netflix a dit non à l’UFC ?
MMA – Netflix n’a pas souhaité diffusé l’UFC. Mais alors pourquoi ? Découvrez les dessous de ce refus.
C’est officiel, l’UFC débarque dans une autre dimension en signant un contrat à 7,7 milliards de dollars avec Paramount+. Néanmoins, une question reste sans réponse : pourquoi Netflix n’a pas raflé la mise ? D’autant plus que le géant du streaming diffusera désormais la WWE, l’autre mastodonte du TKO Group. Mark Shapiro, président du TKO Group, a répondu sans filtre lors du podcast The Varsity. « Il y a eu un moment de déception. Et c’était au moment où nous étions vraiment proches de Netflix, pour être honnête. Mais ils ont tenu bon, ils ne voulaient pas diffuser toutes nos cartes, seulement les grands événements numérotés. » a-t-il expliqué. En outre, la plateforme souhaitait du prestige, pas du volume. Ainsi, pas question de signer pour les Fight Nights, trop fréquentes à leur goût. Avec ce refus, Paramount avait le champ libre pour s’octroyer les droits de diffusion. Résultat ? En 2026, 44 galas UFC sont prévus, sans compter boxe, JJB et DWCS.
La cause ? « La saleté » de l’UFC Apex
Vous n’êtes pas sans savoir que depuis la pandémie, les soirées UFC à l’Apex ont envahi le calendrier. Moins coûteuses, ces soirées dans cet entrepôt de Las Vegas transformé en salle de combat sans âme, sont devenues synonymes de cartes sans saveur, sans magie. Malgré la rénovation du lieu, 11 de ces Fight Nights ont encore eu lieu en 2025. En 2024, il y en avait eu 17. Ce sont justement ces soirées que Netflix a refusé de diffuser. En face, Paramount+ a accepté de diffuser l’ensemble du catalogue, abandonnant même le modèle PPV pour les gros shows. Pour les fans américains, c’est un soulagement. En effet, plus besoin de lâcher 80 dollars pour chaque UFC numéroté. Tout sera inclus dans l’abonnement Paramount+. « Vous n’imaginez pas l’ampleur de la piraterie qui sévissait. Nos effectifs vont exploser. », se réjouit Shapiro.