En 1994, Quentin Tarantino signe son deuxième film, Pulp Fiction, qui sera Palme d’Or au Festival de Cannes et relancera John Travolta. Rien que ça.

Classique parmi les classiques, on revient aujourd’hui sur Pulp Fiction toujours noté 8.9/10 sur Imdb et 4.5/5 sur Allociné.

On y suit ainsi le parcours pour le moins tumultueux de différents groupes de personnages dans une narration non linéaire :

Les hommes de main : Vincent Vega (John Travolta) et Jules Winnfield (Samuel L. Jackson)
Les petites frappes :Pumpkin (Tim Roth) et Yolanda (Amanda Plummer)
Les amoureux : Butch Coolidge (Bruce Willis) et Fabienne (Maria de Medeiros)
Le couple de mafieux : Mia (Uma Thurman) et Marsellus Wallace (Ving Rhames)
Et bien d’autres…

Enfin bref, tout ce beau monde se retrouve au milieu du scénario de Tarantino, qui remportera par ailleurs l’Oscar du meilleur scénario original. Tout le style du style lancera véritablement la « patte Tarantino », reprise par de nombreux réalisateurs depuis. En cela, Pulp Fiction est considéré comme une l’œuvre cinématographique postmoderne par excellence.Pour la première fois, Tarantino collabore avec deux acteurs qui deviendront indissociables de son œuvre : Samuel L. Jackson (Jackie Brown, Kill Bill Vol. 2, Inglorious Basterds, Django Unchained et The Hateful Eight) et Uma Thurman (Kill Bill vol. I, Kill Bill vol. 2). Tim Roth, déjà vu dans son premier long métrage Reservoir Dogs en 1992, revient également. Il jouera ensuite dans Groom Service et The Hateful Eight.

Avec Pulp Fiction, vous aurez donc 154 minutes de punchlines, de digressions savoureuses et de moments tous plus cultes les uns que les autres. Déjà étincelants dans Reservoir Dogs, les dialogues sont, ici encore, ultra travaillé.

Au-delà de leurs richesses, c’est un véritable plaisir de voir des acteurs mythiques comme Samuel L. Jackson ou encore John Travolta les débiter. Après les dialogues sur le pourliche ou sur Madonna dans Reservoir Dogs, Tarantino arrive encore à captiver le spectateur sur des sujets pourtant anodins. Si cela atteint son paroxysme dans The Hateful Eight, le dosage est parfait dans Pulp Fiction.

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Cette scène magique avec la différence de point entre l’Europe et les États-Unis plus particulièrement autour des Burgers.

Ou encore cette scène où Jules (Samuel L. Jackson) effectue son interrogatoire avant la funeste conclusion. Il nous partage son passage favori de la Bible : le verset 17 du chapitre 25 du livre d’Ézéchiel. Un rituel pour le tueur philosophe.

Enfin bref, on pourrait continuer encore et encore, 154 minutes durant. Si vous n’avez pas vu ce chef-d’œuvre absolu, vous savez ce qu’il vous reste à faire.

On note aussi la bande originale du film, tout simplement majestueuse. Avec les scénarios, comme toujours travaillés chez Tarantino, les BO deviendront également une véritable marque de fabrique pour le réalisateur. En effet, elles font office de véritable mine d’or pour qui souhaite enrichir sa culture musicale et ceci dans de nombreux registres. Vous pouvez retrouver la magnifique bo de Pulp Fiction, électrique à souhait, ici. Et on vous fait découvrir (ou redécouvrir) notre coup de cœur.

Pour tout amateur de cinéma qui se respecte, Pulp Fiction est un must-see, le début de la légende de Tarantino et le retour d’acteurs oubliés au premier plan. Si vous aimez La Sueur, vous adorerez Fiction Pulpeuse.

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