Drafté en 2014 et mis sur le carreau pendant 2 ans, Joel Embiid a conquis son monde en quelques dizaines de matchs. Ainsi en 31 rencontres disputées en 2016/2017, The Process a tourné à 20.2 points (46.6%), 7.8 rebonds, 2.1 passes et 2.5 blocs en 25.4 minutes en moyenne. Bref, un carnage au sein d’une franchise qui désespérait de retrouver un semblant d’intérêt depuis le départ de l’enfant chéri Allen Iverson.
Ainsi, depuis son trade aux Nuggets en 2006, AI avait laissé sa franchise cœur à l’abandon. Ce n’est pas son retour à 34 piges ni les années Iguodala qui nous feront dire le contraire. En 2016 donc, pour la première fois depuis bien longtemps, les amateurs de la balle orange se sont de nouveau intéressés aux Sixers et pas pour leurs mauvais résultats.
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Slam Magazine, le magazine de basket-ball de référence outre-Atlantique a donc sauté sur l’occasion en offrant la couverture au phénomène Embiid. Problème, le probable Rookie de l’année 2017 s’est pété pour le reste de la saison. Le rédacteur en chef, Adam Figman, reconnaît le mauvais timing, mais assume totalement : « Quiconque a suivi l’histoire de Joel Embiid, c’est-à-dire toute personne qui s’intéresse de loin à la NBA sait qu’il le mérite. SLAM est un magazine qui couvre les meilleures histoires de basket-ball, et mec, quelle superbe histoire. »
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