Avant ce combat, il ne faisait aucun doute du vainqueur. Après des combats de légende contre Johny Hendricks, Rory MacDonald et Carlos Condit, Robbie Lawler semblait invincible. Le genre de combattant que l’on croyait mort dans le quatrième round et qui se réveillait de manière invraisemblable dans les dernières minutes. Un pacte signé avec les enfers qui ne laissait qu’un seul espoir pour l’adversaire : lui aussi s’accorder avec le diable…
Après 1 an et demi de pause, Tyron Woodley était donc le prochain sur la liste. Avec un combat avorté contre Johny Hendricks, Dana White lui avait en effet promis un title-shot. Pas fou, T-Wood avait préféré attendre tranquillement pendant que la féroce concurrence s’écharpait. En un an et demi, il est vrai que les Demian Maia, Carlos Condit, Rory MacDonald et Stephen Wonderboy Thompson avaient tout sauf baissé le pied…
Depuis sa victoire par décision partagée contre Kelvin Gastelum, Woodley s’entraînait donc et se voyait offrir une chance de trôner sur la division welterweight lors de l’UFC 201. Si l’événement ne sera pas un succès au pay-per-view, il aura réservé à tous les fans, un main-event aussi expéditif que brutal.
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Alors que tout le monde imaginait Lawler résister aux assauts de Woodley, The Chosen enverra la fameuse « T-Bomb » maison. Cette T-Bomb, concoctée en plein Missouri avait déjà causé la perte de Josh Koscheck et fait figure d’arme principale de Woodley. Ainsi, en un seul crochet du droit, le challenger mettait fin au run dantesque de Robbie Lawler. La dure loi de l’Octogon, qui ne pardonne absolument rien, même aux légendes.
Désormais champion de la catégorie welterweight, Tyron Woodley entamait son règne par une recherche peu glorieuse d’un money-fight puis un combat apocalyptique contre Stephen Thompson. Un title-fight qui se soldera par un match nul inédit.
https://youtu.be/8DqY2g_O4SQ
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