Il s’agissait de la belle entre Leon Edwards et Kamaru Usman. Avant l’affrontement, la tension était montée de plusieurs crans en conférence de presse. Ainsi, deux athlètes s’étaient promis d’associer la parole aux actes dans la cage. En ligne de mire, ni plus ni moins que la ceinture des welterweights de l’UFC. Finalement, c’est une victoire d’Edwards qui arrache la victoire à domicile face à Usman.
Les deux athlètes ne se touchent pas les gants avant la rencontre. Beaucoup de feintes de part et d’autre et une volonté d’Usman à appliquer une pression constante. Les kicks du champion sont tranchants comme à son habitude. Dans le second round, Usman se fait cueillir sur un beau coup de genou et vacille légèrement. Puis, le « Nigerian Nightmare » amène la rencontre au sol, son domaine, mais le champion reste attentif et se relève. À la troisième reprise, l’ex-champion parvient à placer un single leg parfait. Leon Edwards est sanctionné d’un point pour avoir agrippé la cage.
Alors que l’on arrive dans les « championship rounds », les deux athlètes pourraient être à égalité dans le pointage des juges. Plus que jamais, le cinquième et dernier round semble décisif. Dans l’ensemble, la rencontre est apparue si serrée que le travail des juges n’est pas simple.
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Finalement, les juges désignent le champion vainqueur via décision majoritaire (48-46, 48-46, 47-47).
C’est une première défense de titre réussie de la plus belle des manières pour Leon Edwards. Devant son public à Londres, ce dernier est venu à bout du redoutable Kamaru Usman.
Ce qui m’a bluffer c’est la défense de lutte de Léon, je m’attendais à le voir attaquer en JJB pour contrer la redoutable lutte de Kamaru mais même pas besoin.
Largement au dessus debout.
J’ai l’impression que le Usman que l’on a connu n’est plus là depuis ce terrible K.O.
Je m’attendais à voir une sorte de Usman – Woodley mais il n’en était rien.
Le nigérian est aussi admirable dans la victoire que dans la défaite et je suis ravi pour Léon d’avoir défendu à domicile contre le deuxième plus grand welterweight de l’histoire.