Le thème des salaires à l’UFC échauffe les esprits depuis quelques années déjà. Nombreux sont les athlètes de l’organisation à avoir pointé du doigt leur paie insuffisante, et réclamé plus de considération pour leurs sacrifices. Certains fighters, cependant, soutiennent l’UFC envers et contre tout. C’est le cas d’un nouveau venu : Michael Chandler. Débarqué à l’UFC après plus de dix ans au Bellator, « Iron Mike » est visiblement très heureux des conditions de travail chez son nouvel employeur. Sur le podcast How U Livin J Piven, Chandler déclarait ainsi : « L’UFC est active depuis 1993. Dana White a eu 10.000 nuits sans sommeil alors que nous-autres fighters, on ne vient que pour s’entraîner, se coucher, puis y aller, en étant bien payés pour le faire ».
Une sortie surprenante, qui ne semble pas faire grand cas des sacrifices effectués par une grande partie du roster de l’UFC. Chandler aura été très critiqué pour ces propos. Aljamain Sterling, champion bantamweight, a réagi via son compte YouTube. « Michael Chandler, tu fais ça depuis que tu es sorti du ventre de ta mère ou presque. Qu’en est-il de tes nuits sans sommeil à t’entraîner, à couper du poids ? (…) Tu ne peux pas dire que tout ce que nous faisons, c’est nous entraîner et dormir. Certains d’entre nous ont des jobs secondaires. J’en ai eu durant ma carrière jusqu’à ce que je batte Augusto Mendes ». C’était en avril 2017, et Sterling était actif à l’UFC depuis février 2014. L’actuel champion bantamweight a donc couplé durant trois ans sa carrière dans l’octogone et un second job. « J’ai débuté à l’UFC avec un « 8 et 8″, 8000 pour la prestation, 8000 en cas de victoire (…) Sans compter les taxes et les dépenses ».
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L’UFC laisse en effet à la plupart de ses athlètes la responsabilité des dépenses personnelles et des frais d’entraînement ou de weight cutting. « Si je gagne, je me fais 8000 dollars de plus. Ensuite, il faut retirer la part des coachs. Ca fait 5% pour Ray Longo, 10% pour Matt Serra, 10% pour mon management, et je dois ensuite payer mes taxes (…) Je gagnais 56.000 dollars annuels à Long lsland en tant que professeur d’éducation physique, avec des avantages et un plan de retraite ».
On l’aura compris : pour les athlètes de bas de tableau à l’UFC, un second job est nécessaire et…rapporte souvent plus que d’entrer dans l’octogone. « À un moment, il devrait y avoir un salaire pour chacun, qui permettrait de ne pas avoir besoin d’un autre job pour vivre ». Sterling demande donc plus de lucidité de la part de Chandler. « Je crois qu’on peut se mettre d’accord, toi et moi, que l’UFC pourrait en faire plus. Je ne dis pas qu’elle ne rend pas certains fighters millionnaires. Mais prétendre que l’UFC ne pourrait pas en faire plus, c’est se mentir à soi-même. C’est comme ça. Je pense cependant que de meilleurs jours sont devant nous ».
Si les fighters de bas de tableau sous contrat pendant une période donner pouvez toucher l’équivalent du SMIC Français par mois pour vivre normalement + l’argent de leurs prestations, ça pourrait changer la donne. Évidemment je ne suis pas à la tête d’une organisation en bourse, ça paraît tellement simple dit comme ça.
Ah oui et..: You Got Dana White Privilege.