Aux USA, le 20 avril, ou 4/20, est traditionnellement célébré comme le jour du cannabis et de sa consommation. L’origine de l’expression « Four Twenty » reste floue. Elle pourrait venir de l’habitude prise par les étudiants, dans les années 70, de consommer de la weed après les cours, à 16h20. Une autre théorie évoque un récit de H.P. Lovecraft évoquant une plante à l’effet comparable à ceux du cannabis, et qui prendrait fin à 4h20 du matin. Quoi qu’il en soit, la coutume est restée solidement ancrée aux USA et même l’UFC surfe sur la tendance. Et qui dit cannabis et UFC, dit frères Diaz.
Pour fêter le « Four Twenty », l’UFC a ainsi commercialisé un NFT (jeton cryptographique non-fongible) à l’image des frères Diaz…ce qui a fortement déplu à Nate. En effet, l’enfant terrible de Stockton se souvient d’une période pas si lointaine où la promotion réprimait sévèrement la promotion et la consommation de cannabis . « C’est à cause de conneries comme ça que je dois me tirer de l’UFC », écrit Nate sur Twitter. « Vous n’aviez pas suspendu Nick pour cinq ans, et ne m’aviez pas collé une amende pour un vapoteur? Et maintenant, vous en tirez du bénéfice? J’espère que personne n’achètera cette merde ».
Difficile, sur ce point, de contredire Nate Diaz. En septembre 2015, Nick Diaz testait positif à la marijuana et était suspendu pour cinq ans. Si un appel avait permis de réduire la sanction, le verdict initial restait d’une sévérité qui marquait les esprits à l’époque. En janvier 2021, l’UFC changeait sa politique vis-à-vis de la marijuana. Le règlement ne sanctionne en effet plus les athlètes testés positif au cannabis. Une nouvelle qui correspondait alors à l’annonce du retour Nick Diaz dans l’octogone, hasard ou non. Nate, de son côté, avait été mis à l’amende en 2017 pour avoir utilisé un vapoteur à CBD en conférence de presse.
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Alors que Nate Diaz n’a toujours pas d’adversaire pour ce qui devrait être le dernier fight de son contrat, le conflit avec l’UFC semble s’envenimer. Le natif de Stockton reste sur deux défaites consécutives, mais est toujours une assurance de spectacle et de pay-per-view vendus. Comment évoluera la situation?
Ravi d’avoir lu H.P Lovecraft ici tiens.
Qu’il se casse dès que c’est possible, on dirait un prisonnier exploiter par des gardes.
J’imagine qu’il a tellement mieux à faire dorénavant avec son statut.