Actuel quatorzième de la catégorie bantamweight, Marlon Moraes a annoncé à MMA Fighting qu’il mettait un terme à sa carrière, à 33 ans. Un âge loin d’être canonique pour un fighter, mais Moraes n’est pas un nouveau venu dans la cage. Ce jeudi 14 avril 2022, il aurait fêté jour pour jour les 15 ans de son tout premier match. C’était en 2007, au Desafio : Brazil Fight Center. Depuis, Marlon « Magic » Moraes avait grimpé les échelons du sport. Il laisse derrière lui un bilan de 23 victoires, 10 défaites et une égalité.
Marlon Moraes avait remporté en 2014 le titre inaugural bantamweight des WSOF (World Series Of Fighting), l’ancienne mouture du PFL où a également percé Justin Gaethje. Après six défenses de ceinture, Moraes rejoint l’UFC en 2017. Il s’incline d’emblée contre Raphael Assunçao, mais enchaînera ensuite les victoires. « Magic » s’offre même trois bonus consécutifs de « Performance of the Night », mettant K.O. le champion actuel Aljamain Sterling d’un coup de pied resté dans les annales. Après un KO contre Jimmie Rivera et une revanche prise par soumission sur Raphael Assunçao, Moraes grimpe à la place de n°1 en bantamweight.
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Marlon Moraes aura alors l’occasion d’affronter Henry Cejudo pour la ceinture vacante des bantamweights, suite à la suspension de TJ Dillashaw. Malgré un premier round dominant, il s’inclinera finalement par TKO. Le début d’une série compliquée pour le Brésilien. Contre la légende José Aldo, qui faisait ses débuts en bantam, Moraes s’impose par décision partagée. Un résultat critiqué par…Dana White lui-même, qui estime qu’Aldo a remporté ce fight et lui offrira un match pour la ceinture intérimaire.
La suite, et donc la fin, ce sera une série de quatre défaites consécutives par KO, tous violents, face à Cory Sandhagen, Rob Font, Merab Dvalishvili et Song Yadong. Malgré son coeur et son CV impeccable, Marlon Moraes a pris la décision de raccrocher les gants. Il quitte l’octogone sur un bilan plus qu’enviable. Moraes a confirmé via un communiqué qu’il comptait « rester présent pour aider ses amis et les jeunes talents ». Salut l’artiste !
Un sacré combattant avec un bon parcours bien qu’en déclin sur la fin ! Chapeau bas Mr. Moares, profitez bien !