En plus d’être Australien et d’avoir été champions dans leur sport respectif, les deux hommes ont le point commun de n’avoir perdu qu’une seule fois. Pour le champion featherweight de l’UFC, cela remonte à près d’une décennie. Pour l’ancien champion IBF, WBO, WBA et The Ring, cela s’est produit le mois dernier. Il s’est incliné lors de son choc d’unification face à Devin Haney. Ce dernier aurait performé pour un pactole dont le montant se situerait entre 7 et 9 millions de dollars. Cela pourrait être plus que ce que le champion Alexander Volkanovski a remporté dans toute sa carrière à l’UFC.
Pourtant, le leader mondial du MMA réalise désormais plus d’un milliard de dollars de recette par an. Il existe des causes qui expliquent cet écart de salaire entre les deux sportifs. Elles relèvent du fait que les boxeurs touchent une part bien plus importante des revenus générés par leur travail. Pour l’UFC, le pourcentage du montant des recettes versées aux fighters serait de 17 %. À titre de comparaison, les athlètes des sports de balle, performant dans des ligues comme la NFL, la MLB ou encore la NBA, perçoivent environ la moitié des recettes générées. Pour l’événement promu par Top Rank avec George Kambosos Jr en tête d’affiche, la différence se fait encore plus sentir. 70 % des sommes accumulées auraient été reversées aux boxeurs.
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Entre le MMA et la boxe anglaise, il existe une différence qui réside dans la structure. Les fighters voulant atteindre un niveau de renommée mondiale ont des intérêts à performer à l’UFC. La promotion domine le secteur à échelle planétaire. Le leader du MMA concentrerait autour de 90 % du total des revenus générés par la discipline dans le monde entier. Ainsi, pour chaque affrontement, un fighter signera un accord qui penche économiquement en faveur de l’organisation. Cette dernière contrôle les salaires, la fréquence des affrontements tout comme beaucoup d’autres paramètres.
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