La second-unit des Cavaliers pourrait challenger quelques équipes NBA établies. Ainsi avec Deron Williams, Channing Frye, Kyle Korver (ou JR Smith), Andrew Bogut, Richard Jefferson, Derrick Williams et James Jones, Cleveland a un banc digne d’un 5 majeur. Sans faire affront aux Magic, aux Nets, aux Suns et aux Lakers, les remplaçants des Cavaliers peuvent regarder ces franchises droit dans les yeux.
Dans le système des Cavaliers, Kyle Korver a retrouvé des couleurs et affiche des statistiques dignes de ses meilleures années. Ainsi, après une mise en route tranquille, il tourne à 52% au tir et 51.2% à trois points dans l’Ohio. Mieux encore, sur les 10 derniers matchs, KK c’est 15 points à 58.9% au tir. En 25.9 minutes de jeu, il est devenu l’une des armes privilégiées par les Cavaliers.
Si les autres remplaçants n’affichent pas ces stats, chacun d’entre eux a un rôle bien défini. Deron Williams aura des responsabilités et connaissant le garçon, quelques équipes risquent de se prendre quelques cartons offensifs. Pour Bogut, si le double double n’est plus d’actualité, l’Australien apportera de la très grosse défense pendant 15 minutes et des rebonds.
Derrick Wiliams, 2e choix de Draft 2011, sous contrat de 10 jours et qui devrai signer jusqu’à la fin de saison est très satisfaisant. En 24 minutes de jeu, il tourne à 10.1 points (57.1%), 3.4 rebonds. Des statistiques qu’il n’avait plus connues depuis… 2013. Si son apport devrait baisser avec l’intégration de ses glorieux aînés, il s’est définitivement intégré au collectif.
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Derrière ce quatuor de « stars du banc », les vieux briscards Jefferson, Jones et Frye, très importants au sein du vestiaire font le travail. Présents lorsque l’équipe a besoin d’eux, ils sont de parfaits coéquipiers.
Alors que les Warriors ont le 5 majeur le plus impressionnants de la Ligue, les Cavaliers ont répondu par le meilleur banc. Sur le papier, les champions en titre tiennent peut-être le plus impressionnant de l’histoire. À voir désormais en pratique comme se passera l’intégration des nouvelles recrues. Certaines équipes comme les Pacers en 2014, avaient explosé à cause de l’empilement de noms. Au travail !
https://youtu.be/ziTsjhO0o-Q
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