La boxeuse Imane Khelif serait « biologiquement de sexe masculin »
BOXE – C’est une polémique qui perdure depuis un bon moment. Cette fois, Imane Khelif serait « biologiquement de sexe masculin ».
Le feuilleton Imane Khelif perdure et n‘est pas près de s’arrêter. Imane Khelif, boxeuse algérienne, s’était retrouvée au cœur d’une tempête médiatique lors des JO de Paris 2024. Tout au long de la compétition, celle qui est devenue championne olympique a été sous le feu des critiques. Après avoir remporté la médaille d’or dans la catégorie des -66 kg, des doutes concernant son genre sont apparus sur le net. Se mêlant aux internautes, des personnalités influentes, à l’image de J.K. Rowling et Elon Musk, ont remis en question sa légitimité à concourir dans la catégorie féminine. En réponse à cela, Khelif avait même déposé une plainte pour cyberharcèlement aggravé auprès du parquet de Paris. Malgré plusieurs prises de parole, les critiques et les doutes ont subsisté et ils ne sont pas près de s’arrêter. En effet, un rapport médical qui aurait fuité parle d’Imane Khelif comme « biologiquement de sexe masculin ».
La polémique persiste
Cette fois, c’est la presse britannique qui vient d’alimenter à nouveau les suspicions autour de l’athlète. Dans un rapport médical qui aurait dû rester confidentiel, nous apprenons qu’Imane Khelif serait biologiquement un homme. C’est le journaliste Alan Abrahamson par le biais du site Wire Sports qui dévoile les détails du rapport médial. Il est indiqué qu’un test chromosomique a été effectué en Inde, à New Delhi, pour effacer les doutes autour de l’Algérienne. À l’issue du test, la conclusion a révélé un « caryotype masculin de type XY ». Autrement dit, sur le papier, Imane Khelif est biologiquement de sexe masculin si le test est 100% avéré. 
Attention, l’information qui n’aurait pas dû être révélée doit encore être validée officiellement par les autorités compétentes. Mais les résultats jugés « anormaux » risquent de ne pas calmer les critiques autour de l’athlète. Tandis que certaines des adversaires d’Imane Khelif avaient elles-mêmes affiché leurs doutes, le Comité International Olympique (CIO), va devoir prendre une position claire dans cette affaire.
