Champion olympique en 2012, Florent Manaudou est le grandissime favori pour le 50 mètres nage libre à Rio.

À 26 ans Florent Manaudou arrive pour confirmer. Déjà médaillé d’Argent avec ses potes sur le relais 4×100, il ne visera que l’Or sur le 50m nage libre. Un nouveau titre lui permettrait de définitivement entrer dans l’histoire de son sport, mais aussi de sauver la natation française du quasi-naufrage. Avec la retraite de la regrettée Camille Muffat et les errances de Yannick Agnel (depuis jeune retraité), c’est lui qui porte toute une nation sur ses épaules de démé-nageur.

La mission récupération commence ce jeudi 11 août pour le grand espoir de la France avec Teddy Riner et Renaud Lavillenie. Titré  sur 50 m libre, 50 m papillon et 4×100 m libre en août 2015 aux mondiaux de Kazan, il arrive très très bien lancé. Meilleur performeur mondial de l’année, champion de France, champion d’Europe, champion du monde et champion olympique en titre, c’est sur le 50 m nage libre qu’on l’attendra.

« Cette fois, j’arrive en tant que favori. »

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Depuis 2012, la bête a pris 10 kilos de muscles pour en peser aujourd’hui 102. Il est invaincu sur sa distance de prédilection en grand championnat depuis 2013 et a beaucoup progressé sur 100m. Bref, tous les voyants sont au vert pour notre grand espoir. Seule une défaite lors de l’Open de Vichy (mdr), face à Andreï Govorov pour sa dernière course avant Rio vient assombrir (très légèrement) ce tableau idyllique.

Ses plus gros concurrents en l’absence de la superstar brésilienne Cesar Cielo :

  • Vladimir Morozov (Russie)
  • Bruno Fratus (Brésil)
  • Nathan Adrian (USA)
  • Anthony Ervin (USA)
  • Cameron McEvoy (Australie)

Un gros plateau tout de même avec de sérieux clients pour la victoire finale, trois noms se détachent Adrian, Morozov et Fratus.

La Finale aura lieu dans la nuit de vendredi à samedi. Allez Florent, fais-nous encore rêver. Si la plus belle page de la natation se tourne définitivement avec Rio, il semble être le seul à pouvoir apporter une petite éclaircie.

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