Lors de l’UFC 284, qui s’est tenu le 11 février à Perth, Islam Makhachev, champion des moins de 70 kilos, remettait son titre en jeu face à Alexander Volkanovski, détenteur du titre featherweight. En entrant dans la cage, les deux hommes occupaient les deux premières places du classement pound-for-pound, en plus de surfer sur des séries de victoires colossales. C’est finalement le Daghestanais qui s’est imposé à la décision après une bataille des plus impressionnantes. Toutefois, un ancien adversaire du successeur de Khabib Nurmagomedov n’a pas manqué de gâcher la fête du principal concerné.
Selon le Néo-Zélandais, le principal intéressé aurait utilisé une perfusion intraveineuse. Cet outil est strictement encadré par l’USADA depuis l’année 2015. Et pour cause, celui-ci permet aux fighters de se réhydrater après une perte de poids ou même de modifier les résultats des tests sanguins. Interviewé par MMA Junkie, Rizvan Magomedov, co-manager d’Islam Makhachev, a renié ces accusations et soupçonne Dan Hooker d’avoir voulu créer une polémique : « Nous savons tous que c’est complètement faux. Ce type est un perdant. Il est salé et cherche simplement à attirer l’attention. Et c’est tout. »
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Les propos du Néo-Zélandais ne sont pas les seuls éléments actuellement présents dans le dossier. Alexander Volkanovski a affirmé qu’Islam Makhachev aurait pu peser environ 81 kilos le jour de leur face-à-face. Cet écart de 11 kilos avec la limite de poids, fixée à 70 pour la catégorie, laisse place aux suspicions. Toutefois, les preuves sont encore quasiment inexistantes concernant l’hypothèse selon laquelle le Daghestanais serait rentré dans l’illégalité dans le but de mettre toutes les chances de son côté.
La Sueur va perdre une partie non négligeable de ses abonnés si elle persiste à suivre ce type de chemin où le côté sociétal mêlé à la politique de bas étage ou à la peopolisation montée en spectacle à l’instar de la reprise de mises en scène accusatoires purement gratuites ou intentionnellement nocives tend à déconsidérer à la fois le sérieux, la rigueur et les règles de prudence en relayant bêtement comme elle le fait de plus en plus visiblement a propagande ou les fausses polémiques lancées par des esprits retors ou perturbés dans la seule perspective de créer du buzz.
L’image a été prise bien avant la pesée et la marque est bien plus importante que celle que pourrait laisser une aiguille médicale à visée thérapeutique, en l’espèce par injection d’un sérum physiologique ou d’eau pour faciliter la réhydratation.
L’accusation est grotesque et déshonorante pour celui qui l’a profère et ceux qui la relaie en laissant accroire qu’il y matière à creuser.
Bien vu Aymard